Une conférence, à Alençon, pour en savoir plus sur les écoles d’antan dans l’Orne

Une conférence, à Alençon, pour en savoir plus sur les écoles d’antan dans l’Orne
Une conférence, à Alençon, pour en savoir plus sur les écoles d’antan dans l’Orne

Par Éditorial Alençon
Publié le

9 avril 24 à 9h31

Voir mon actualité
Suivre L’Orne Hebdo

Philippe Charpentier de Beauvillé Et Patrick Birée donnera une conférence intitulée « L’école autrefois dans l’Orne, du XVIIIee au 20èmee siècle “, samedi 13 avrilà la salle Baudelaire à Alençon (Orné).

Proposée par la Société historique et archéologique de l’Orne, cette conférence à double voix permettra d’élaborer le portrait de l’école de l’Orne à ceci ère. Docteur en histoire, Philippe Charpentier de Beauvillé évoquera l’apparence de la enseignants Et enseignants a Mortagneentre 1750 et 1830.

Ensuite, Patrick Birée, docteur en histoire moderne et contemporaine, présentera le écoles primaires supérieures et le des cours supplémentaires de Orné de 1830 à 1960.

Louis Fizet, premier professeur de Mortagne

» Désiré par Louis confie Philippe Charpentier de Beauvillé.

Mortagne trouva, en 1791, son premier professeur en la personne de Louis Fizet. Mais jusque dans les années 1820, elle n’hésite pas à recourir aux services de maîtres d’écriture, de professeurs particuliers, de maîtres et maîtresses de pensionnat, de professeurs particuliers, etc.

Philippe Charpentier de Beauvillé

Louis Charles Delestang, sous-préfet de l’arrondissement, fut le principal détecteur de nouveaux talents jusqu’en 1813. Les communes successives se heurtèrent à l’étroitesse des ressources financières des candidats et à la résistance des familles.

Avec le Consulat et le Concordat, la loi Fourcroy de 1802 sort l’enseignement primaire du modèle de la « petite école » et l’ouvre à un enseignement « complémentaire » répondant aux exigences des familles ornaises. Mortagne ouvre enfin une ligne budgétaire dédiée à l’éducation en 1809.

Ce n’est qu’avec la monarchie de la Charte et la loi Guizot, contemporaines de la naissance des écoles normales d’Alençon et d’Argentan en 1831-1833, que Mortagne voit la première génération d’enseignants de la Révolution s’affirmer dans ses murs au profit de enfants âgés de six à douze ans.

Vidéos : actuellement sur Actu

Quitter l’école à 12 ans pour travailler

Dans la deuxième partie, Patrick Birée reviendra sur les années 1830-1960. Le 19e Le siècle voit le développement généralisé des écoles primaires en France, augmentant le niveau global des élèves dans les matières de base, lecture, écriture, calcul, calcul, tout en prônant des valeurs morales très bien définies. « La plupart des élèves ont quitté l’école à 12 ou 13 ans pour trouver un travail, souvent manuel. »

En revanche, quelques étudiants, souvent issus de milieux plus favorisés, pourraient poursuivre des études collégiales et parfois universitaires, les destinant à des emplois d’un niveau professionnel supérieur.

Entre ces deux réalités, de manière quelque peu expérimentale entre 1830 et 1880, mais très structurées par les lois de Jules Ferry dans les années 1880, vont émerger des filières complémentaires, associées aux écoles primaires et aux écoles primaires supérieures, plus autonomes, accueillant le meilleur des « étudiants du peuple ».

Pour en savoir plus, rendez-vous à la salle Baudelaire, samedi 13 avril, en compagnie des deux intervenants.

Conférence « L’école autrefois dans l’Orne, XVIIIe –XXe siècle », samedi 13 avril, à 14h30, à la salle Baudelaire. Entrée libre.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV BDO Belgium quittera La Hulpe pour Wavre en 2025
NEXT L’entreprise québécoise Exterra vend des crédits carbone à un géant américain