Sophie Charnavel, directrice des éditions Robert Laffont, est décédée

Sophie Charnavel, directrice des éditions Robert Laffont, est décédée
Sophie Charnavel, directrice des éditions Robert Laffont, est décédée

Directeur des éditions Robert Laffont depuis 2020, Sophie Charnavel est décédé après une longue bataille contre la maladie. Dans un communiqué, le groupe Editis a rendu hommage à l’éditeur : « Denis Olivennes, Catherine LucetLe groupe Éditis, les Éditions Robert Laffont et toutes leurs équipes ont la profonde tristesse de vous annoncer le décès de Sophie Charnavel. Sa passion pour son métier, ses auteurs, ses collaborateurs, son énergie, son talent, son courage remarquable ont fait d’elle une personne et une professionnelle hors du commun. « .

Un éditeur passionné

Rejoint par Livres hebdomadairesson amie Stephanie Chevrierprésident des éditions La Découverte, a rendu hommage à la mémoire de « un éditeur passionné, plein de talent, d’intuition et de dynamisme. » « Elle était créative, généreuse, elle était pour moi une compagne fidèle dans le monde de l’édition. Et elle était devenue une amie chère. ” a-t-elle ajouté.

Sophie Charnavel a rejoint le groupe Editis en 2018 et préside Robert Laffont depuis 2020. Née en 1976, diplômée de l’EHESS, elle a rejoint Stock comme éditrice avant de devenir directrice littéraire chez Flammarion puis d’occuper le poste de directrice éditoriale des Éditions Fayard, Pauvert, Mazarine, Mille et une nuits.

La tristesse de son équipe est aussi grande que la vitalité qu’elle a insufflée »

Sophie Charnavel occupe ensuite le poste de directrice adjointe des éditions Plon et Presses de la Renaissance. En tant qu’éditrice, elle reçoit notamment le Grand Prix du roman de l’Académie française pour L’été des quatre rois de Camille Pascalle prix des Deux Magots pour Châteaux de sable de Louis-Henri de La Rochefoucauldet le Prix Médicis d’Essai pour Proust, roman familial de Laura Murat.

Sophie Charnavel avait une passion contagieuse pour le métier d’éditeur, un amour de la littérature et une curiosité pour la vie politique, les débats et les questions de société, qu’elle partageait avec les auteurs qu’elle défendait. Elle avait un talent rare pour fédérer les équipes et a su rapidement remettre les Éditions Robert Laffont sur le devant de la scène. L’un des auteurs disait d’elle qu’elle était un « bulldozer de joie ». La tristesse de son équipe est aussi grande que la vitalité qu’elle insufflait. « , ajoute le groupe Editis.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Ce commerçant de la Manche vend des livres dans une ville sans librairie
NEXT Non, le pacte germano-soviétique n’est pas sorti d’un livre d’histoire, comme l’affirme David Lisnard – Libération