Une Lot-et-Garonnaise vice-championne de France de squash

Une Lot-et-Garonnaise vice-championne de France de squash
Une Lot-et-Garonnaise vice-championne de France de squash

l’essentiel
Après 3 journées intenses, Cécilia Dewaele, originaire d’Agen, est devenue vice-championne de France de squash ce lundi 1er avril. Elle accède ainsi à la 3ème série, et s’oriente vers de nouveaux tournois pleins d’ambition.

Après 15 ans comme comptable dans un cabinet comptable, la maman d’un petit garçon de presque 6 ans déménage à temps partiel pour se consacrer à son exploitation maraîchère. Elle ressentait le besoin de trouver une activité en dehors de son travail afin d’être plus libre pour son fils et pour elle aussi. « En fait, c’est pour ça que je fais du sport comme ça, nous restons assis toute la journée et j’ai besoin de faire de l’exercice », exprime-t-elle. L’idée de la courge est alors apparue. Elle a débuté le squash en 2018. Véritable hobby devenu passion, elle pratique depuis chaque semaine à Agen Indoor. Mis au défi par une vieille amie, Cécilia souhaite s’améliorer. Il y a un an, elle rencontre un entraîneur du club Yvon Mau en Gironde et signe immédiatement sa licence.

Un an de compétition et déjà une belle performance

Une belle victoire pour Cécilia Dewaele et un service pour la région. Pas encore classée en juin dernier, l’Agenaise de 37 ans s’est qualifiée pour le championnat de France le 24 février en remportant le tournoi de Bergerac. La locale a tenté de rattraper son adversaire, Emilie Cordier, mais a échoué lors de la finale de la 4e série du championnat de France. Une deuxième place lui permettant tout de même d’accéder à la 3ème série.

Un problème qui freine la pratique du squash dans la région

La Lot-et-Garonnaise déplore le manque de personnel et de développement du squash dans sa région. « Je m’interrogeais sur le rapprochement avec Auvillar […] car à Agen et dans le Lot-et-Garonne, il n’y a pas de club de squash. Un problème qui l’obligerait à parcourir de longues distances pour trouver un club avec lequel s’entraîner chaque semaine. Il y en a à Auvillar, à 40 minutes et Yvon Mau est à 1 heure. Une discipline qui manque de développement, pas d’adhérents en revanche, mais qui coûte cher selon le vice-champion de France. « Il faut compter entre 80 et 90 euros pour le permis à l’année. Ensuite à chaque tournoi, il faut payer entre 15 et 30 euros d’entrée et ajouter à cela les créneaux d’1 heure à Agen Indoor de 8 heures, puisqu’il n’y a pas de club.

Un avenir plein d’espoir

A l’avenir, la comptable aimerait voir son sport et particulièrement la pratique féminine se développer dans la région. “C’est quand même un sport très exigeant, avec le badminton, c’est le sport le plus cardio donc il faut être en bonne condition physique.” Cependant, le joueur de squash voit chaque semaine le potentiel de ce sport. “Je vois qu’il y a des gens intéressés.” Pourquoi ne pas voir ce sport se rapprocher du padel, très prisé en ce moment et accroître sa fréquentation dans le Lot-et-Garonne. La trentenaire se dit prête à rejoindre un club d’Agen afin de faire grandir la discipline, dans la ville où elle a toujours vécu.

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