Une association du Sud Manche veut sensibiliser aux « richesses incroyables près de chez nous »

Une association du Sud Manche veut sensibiliser aux « richesses incroyables près de chez nous »
Une association du Sud Manche veut sensibiliser aux « richesses incroyables près de chez nous »

Une quarantaine de personnes ont manifesté leur intérêt pour un projet de création d’une association d’éducation à l’environnement dans le Sud Manche. « Le sud de la Manche bénéficie d’une rare richesse de milieux naturels, et donc de biodiversité : bocage, zones humides, tous les écosystèmes entourant la baie du Mont-Saint-Michel, la « nouvelle » vallée de la Sélune… Cette diversité est relativement méconnue. auprès de ses habitants et du public, le territoire ne disposant étonnamment d’aucune structure pour faire connaître cet environnement exceptionnel »en indiquera les forces motrices dans un communiqué.

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Cette association n’a pas encore de nom, mais les idées pour lui donner vie sont nombreuses. « Nous souhaitons, d’une part, acquérir des connaissances, en réalisant des enquêtes naturalistes, en participant à des études de sciences participatives… Nous pouvons, tout en transmettant des informations utiles aux scientifiques, réaliser des animations »souligne Émilie Guillard.

Premières visites cet été

Il existe dans la région de nombreux spécialistes de la faune, de la flore, des champignons, des forêts et bocages, de la géologie, de la pêche, etc. Tous sont invités à apporter leurs connaissances à ce groupe. « Je suis moi-même passionné par les libellules, indique Émilie Guillard. On peut imaginer des ateliers autour de cette thématique, pour découvrir comment gérer un étang pour les aider à s’y installer par exemple. »

Toute bonne volonté, souhaitant sensibiliser « à la connaissance et à la préservation de nos ressources naturelles » sont les bienvenus. Une rencontre est prévue dimanche 7 avril 2024, à Genêts, pour découvrir les actions prévues dans la région, à travers des ateliers.

L’équipe dynamique espère organiser ses premières visites cet été pour découvrir le patrimoine naturel local. A plus long terme, elle espère obtenir le label Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE). « Nous souhaitons aussi nous impliquer auprès des écoles, du grand public ou encore participer à des enquêtes publiques », précise Émilie Guillard. Le champ des possibles est large.

 
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