« Les vêtements d’Emile découverts hier à 150m du crâne – On ne sait pas si les ossements étaient là avant car les recherches étaient difficiles à cet endroit – Toutes les hypothèses persistent » – .

« Les vêtements d’Emile découverts hier à 150m du crâne – On ne sait pas si les ossements étaient là avant car les recherches étaient difficiles à cet endroit – Toutes les hypothèses persistent » – .
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19h07 : Trois jours après la découverte des ossements du garçon, disparu début juillet dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, le procureur d’Aix-en-Provence a tenu ce mardi un point de presse. à 18h00, alors que le mystère reste entier. Alors que le parquet d’Aix-en-Provence s’est adressé pour la première fois aux journalistes depuis qu’il a été saisi du dossier le 18 juillet, les événements se sont accélérés ces derniers jours, avec la découverte du crâne de l’enfant par un randonneur samedi, deux jours seulement après la « situation » organisée jeudi dans le Haut-Vernet, ce minuscule hameau de 25 habitants entre Gap et Digne-les-Bains où l’enfant a disparu le 8 juillet.

L’aspect des os du crâne du petit Emile retrouvés samedi “ne permet pas de dire quelle est la cause de son décès”, a indiqué mardi le procureur d’Aix-en-Provence, précisant qu'”aucun traumatisme ante mortem’ n’a été constaté”. sur celui-ci.

Même si aucun autre ossement n’a été retrouvé dans la zone où un randonneur avait découvert le crâne de l’enfant, les enquêteurs ont néanmoins retrouvé les vêtements que portait le garçon de deux ans et demi lors de sa disparition début juillet, chez ses grands-parents maternels, dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a précisé Jean-Luc Blachon : “un t-shirt, ses chaussures et son pantalon”.

18h03 : Le procureur Jean-Luc Blachon s’exprime :

« Nos premières pensées vont aux parents et à la famille. La zone où a été découvert le crâne d’Emile a été contrôlée dès le lendemain de sa disparition par des équipes humaines. Nous sommes en juillet 2023, la végétation est haute, le terrain est compliqué d’accès et il faisait plus de 30 degrés.

A l’heure actuelle, nous ne pouvons pas dire si le corps d’Émile se trouvait déjà dans la zone de recherche au moment des premières fouilles. Le crâne se trouvait sur un chemin avec des pentes d’un côté et de l’autre et un ruisseau.

Le promeneur a ramassé le crâne, l’a mis dans du plastique et l’a ramené chez lui avant d’appeler la police. Elle avait certainement de bonnes intentions.

Hier, à 150 m sous le crâne, un tee-shirt, des chaussures et une culotte ont été découverts.

Le crâne présente des marques de morsure et de petites fractures. Les ossements ont été longtemps exposés aux éléments mais ils ne permettent pas de définir les causes du décès.

Toutes les hypothèses restent ouvertes à l’heure actuelle, depuis l’accident jusqu’à l’intervention extérieure.

17h03 : Comment est mort le petit Emile ? Trois jours après la découverte des ossements du garçon disparu début juillet dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, le procureur d’Aix-en-Provence tiendra un point de presse ce mardi à 6h00. pm, alors que le mystère reste entier. .

Alors que le parquet d’Aix-en-Provence va s’adresser pour la première fois aux journalistes depuis qu’il a été saisi du dossier le 18 juillet, les événements se sont accélérés ces derniers jours, avec la découverte du crâne de l’enfant par un randonneur samedi. , deux jours seulement après le “scénario” organisé jeudi dans le Haut-Vernet, ce minuscule hameau de 25 habitants entre Gap et Digne-les-Bains où l’enfant a disparu le 8 juillet.

Chute accidentelle, homicide, meurtre ? Jean-Luc Blachon, le procureur d’Aix-en-Provence, s’exprimera en tout cas sur l’avancée de l’enquête, avec peut-être des indices découverts au cours des dernières 72 heures, qui pourraient permettre de privilégier une piste sur les circonstances de l’incident. la mort de l’enfant.

Parallèlement aux investigations de terrain qui ont repris dimanche, l’analyse des premiers ossements retrouvés – un crâne et des dents – par l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN), situé à Pontoise, en banlieue parisienne, pourrait notamment faire permet de déterminer si le corps de l’enfant se trouvait à cet endroit au moment de son décès ou s’il y a été amené ultérieurement.

Car la zone, au-dessus du Haut-Vernet, où le crâne du petit Emile a été retrouvé samedi, sur un chemin escarpé assez éloigné du village, avait été largement inspectée en juillet, par des fouilles citoyennes, des gendarmes mais aussi des chasseurs. Les enquêteurs tentent donc de vérifier si « ces ossements ont pu être ramenés par une personne humaine, un animal, ou les conditions météorologiques », comme l’a expliqué lundi la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant.

Depuis dimanche, une centaine de gendarmes dont des dizaines d’enquêteurs, dont des anthropologues et des équipes cynophiles aidés de chiens spécialisés dans la détection des restes humains, recherchent des indices pouvant expliquer la mort de l’enfant, a indiqué mardi à l’AFP le capitaine Montgrédien.

– Hamlet coupé du monde –

Mais, hormis le bref communiqué dimanche du parquet d’Aix-en-Provence pour annoncer la découverte des ossements de l’enfant, aucune information n’a jusqu’ici filtré sur l’avancée des recherches, qui « dureront aussi longtemps qu’elles sera nécessaire», a prévenu lundi le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence.

Le hameau, rattaché au village du Vernet, est coupé du monde depuis dimanche pour les besoins de cette nouvelle phase de l’enquête, et il restera inaccessible à toute personne extérieure au moins jusqu’à dimanche, selon un arrêté municipal.

Devant la barrière qui bloque l’accès à la petite commune, une vingtaine de journalistes attendaient mardi, observant les allées et venues des véhicules de gendarmerie.

Initialement ouverte à « la recherche des causes de l’inquiétante disparition », l’enquête est passée au régime de l’enquête préliminaire le 12 juillet, toujours sous la direction du parquet de Digne-les-Bains.

Puis cela s’est transformé en information judiciaire le 18 juillet, avec la saisine de deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence, et le dossier a donc été transféré au parquet d’Aix.

Finalement, le 21 août, l’information judiciaire a été étendue aux faits criminels d’« enlèvement » et de « séquestration », une décision purement technique et non liée à une quelconque avancée particulière, avait alors insisté le parquet, selon lequel cette nouvelle qualification permettait « plus de flexibilité ». » dans les enquêtes.

Un « scénario » – une sorte de reconstitution des faits – en présence de 17 personnes, dont tous ceux qui étaient présents le jour de la disparition du bambin, a eu lieu pour la première fois jeudi dans le Haut-Vernet, où se trouvait Emile. aurait été vu pour la dernière fois par deux voisins le 8 juillet vers 17h15

Ce jour-là, le petit garçon venait d’arriver pour l’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Ses parents, qui habitent à La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, n’étaient pas présents.

11h32 : Le procureur d’Aix-en-Provence tiendra ce mardi à 18h00 une conférence de presse à Aix, dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit garçon, dont les ossements ont été découverts samedi, 9 mois après sa disparition dans les Alpes-de-Haute-Provence

10h21 : Sur place lundi, ces experts ont travaillé leurs collègues de l’IRCGN. Le même institut à Pontoise, en banlieue parisienne, où se poursuivront les analyses médico-légales des ossements dans les laboratoires. Ils ont également bénéficié du soutien de deux équipes du centre national canin de Gramat (Lot), avec “des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains”, a précisé le colonel Bardy.

Lorsqu’il disparaît le 8 juillet, Emile venait d’arriver pour l’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels. Où la famille passe ses vacances depuis des années.

Il a été vu pour la dernière fois par deux voisins vers 17h15 dans la rue principale du hameau, vêtu d’un haut jaune, d’un short blanc et de chaussures de randonnée. Ses parents, catholiques très religieux habitant La Bouilladisse, dans les Bouches-du-Rhône, n’étaient pas présents ce jour-là.

08h34 : Deux jours après la découverte des ossements du petit Emile, des dizaines d’enquêteurs ont ratissé lundi les environs du Haut-Vernet, où ce garçon de deux ans et demi avait disparu en juillet. Mais sans découvrir a priori de nouveaux indices pour éclaircir les circonstances de sa mort.

“Les recherches dureront aussi longtemps que nécessaire”, a prévenu le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, chargé de sécuriser le secteur où travaillent les experts de terrain, parmi lesquels des anthropologues et des maîtres-chiens : « Il faut empêcher les randonneurs ou autres personnes de polluer le site ».

Toute la journée, dans le froid, sous un ciel redevenu bleu, les investigations se sont poursuivies, dans des conditions compliquées par les fortes pluies de la nuit.

Parmi les experts déployés sur le terrain, des spécialistes de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) se sont particulièrement attachés à “cartographier et reconstituer en 3D une version numérique de la scène” de découverte du crâne, avec l’aide de drones, ont expliqué l’un d’eux, le lieutenant Aurélien S., à la presse lundi après-midi.

Pour faciliter ces recherches, la petite commune de 25 habitants a été à nouveau coupée du monde, au moins pour une semaine, par arrêté municipal.

06h28 : Trois drones vont surveiller la zone ce matin pour préparer une reconstitution numérique 3D de l’endroit où a été retrouvé le crâne de l’enfant. Parmi les experts déployés sur le terrain, des spécialistes de l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) se sont attachés à « cartographier et reconstituer en 3D une version numérique de la scène » de découverte du crâne de l’enfant, à l’aide de drones. a expliqué le lieutenant Aurélien S., devant la presse ce lundi après-midi. Les drones prennent des photos puis reconstituent l’intégralité de la scène.

Ils sont capables de remplacer les indices qui ont été collectés, et nous permettent également de savoir où ils ont été collectés. En revanche, rappelle Aurélien S., « les drones ne sont pas capables de savoir ce qui s’est passé avant ».

Trois drones différents sont utilisés pour cette nouvelle phase de l’enquête, travaillant chacun sur un périmètre donné. Les machines sont positionnées au centimètre près.

Les experts de la gendarmerie auront également pour mission d’assister aux recherches grâce à des capteurs, notamment des caméras infrarouges, pour détecter des éléments invisibles à l’œil nu.

05h58 : La zone est à nouveau fermée par la police pour les besoins de l’enquête. Les habitants sont choqués. Ils ont encore du mal à réaliser que le petit Émile est mort près de chez eux, à quelques centaines de mètres du village.

Le village vit au rythme de l’enquête depuis neuf mois, entre les allées et venues des gendarmes et la fermeture du Haut-Vernet régulièrement fermé au public. Tout le monde ici sait que si une nouvelle étape vient d’être franchie, il faudra encore attendre pour connaître les circonstances exactes du décès du petit Émile, le 8 juillet dernier.

 
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