Alioune Tine prône l’érection d’un mémorial pour « ceux qui sont morts pour la démocratie »

Alioune Tine prône l’érection d’un mémorial pour « ceux qui sont morts pour la démocratie »
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L’érection d’un mémorial des morts pour la Démocratie comme phase primaire symbolique de la République de réparation pour les victimes afin de ne jamais oublier et effacer de nos mémoires ce qui s’est passé entre 2021 et 2024, tel est le souhait ardent du Fondateur d’Afrikajom Centre vers les nouvelles autorités. Alioune Tine estime qu’il faut le faire de manière à ne jamais oublier et ne plus jamais recommencer. Cette tâche est donc pour lui un signe distinctif de rupture avec le passé et avec le système.

« Construire un mémorial des morts pour la Démocratie comme phase primaire symbolique de la Réparation des Victimes », voilà ce que recommande Alioune Tine, Fondateur du Centre Afrikajom pour pouvoir se remémorer cette séquence de l’histoire politique sénégalaise.. « Afin de ne pas oublier et d’effacer de nos mémoires ce qui s’est passé entre 2021 et 2024, afin que nous puissions à nouveau inverser la tendance et restaurer la démocratie, nous devons marquer cette sombre séquence historique, au cours de laquelle des vies ont été perdues. été sacrifiés pour que notre société et notre démocratie puissent encore tenir. Nous devons ériger un mémorial dédié à tous ceux qui sont morts dans cette lutte pour la démocratie. Nous devons le faire pour ne jamais oublier et ne plus jamais recommencer », a préconisé le fondateur du Centre Afrikajom. .

Selon Alioune Tine, « C’est la première et la plus importante phase de la réparation des victimes, c’est une réparation politique et symbolique. Le signe qu’il ne faut plus oublier ni revenir en arrière sur des transgressions qui menacent la vie, l’État, la Nation, la cohésion nationale, les libertés fondamentales, les droits de l’homme, la démocratie, l’État de droit. »

Auquel cas, estime l’ancien président de la RADDHO, « nous pourrions retomber sur nos erreurs dans un contexte national, régional et international qui évolue très vite avec de nouvelles menaces et de nouvelles tentations. Nous devons marquer cette phase de notre histoire politique. Créer immédiatement la Commission Paix, Vérité, Justice, Réconciliation, Pardon et Réparation pour les Victimes. »

Ousmane GOUDIABY

#Sénégal

 
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