le procureur général demande 25 ans de réclusion criminelle contre la mère de cinq enfants

le procureur général demande 25 ans de réclusion criminelle contre la mère de cinq enfants
le procureur général demande 25 ans de réclusion criminelle contre la mère de cinq enfants

l’essentiel
Lors du procès en appel d’Alexandra Gimenez, une Tarn-et-Garonnaise de 37 ans accusée d’avoir enlevé, torturé et violé sa belle-sœur et commis de graves sévices sur ces cinq enfants, le procureur général a requis 25 ans de prison. emprisonnement. confinement pénal, ce 29 mars 2024 devant la cour d’assises du Tarn-et-Garonne, à Montauban. Le verdict est attendu en fin de journée.

Au procès en appel d’Alexandra Gimenez accusée d’avoir enlevé, torturé et violé sa belle-soeur entre 2017 et 2019 à Carbonne (Haute-Garonne), le procureur général vient de requérir 25 ans de réclusion criminelle devant le tribunal de grande instance de Tarn-et-Garonne, à Montauban, ce 29 mars 2024.

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Le magistrat Pierre Aurignac a également requis 10 ans de suivi socio-judiciaire ainsi que le retrait de l’autorité parentale à la mère de cinq enfants. Des réquisitions aggravées de cinq ans par rapport au procès en première instance tenu en mai 2023 contre la Tarn-et-Garonnaise qui avait été condamnée à 17 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de la Haute-Garonne. Le procureur général Pierre Aurignac n’a pas manqué de lui dire lors de son réquisitoire : “Le recours est un droit mais c’est aussi un risque.”

Ce procès, qui devait se terminer ce jeudi 28 mars 2024, a finalement été prolongé d’une journée en raison d’un incident d’audience survenu lors de l’arrivée du deuxième accusé dans ce procès, Sony Gimenez. Condamné à trois ans de prison pour avoir tenu les jambes de la victime lors du viol, le frère de l’accusé est venu témoigner.

“Où est-il ?”

Sorti de sa cellule de Bourg-en-Bresse et sous bonne escorte, le détenu est arrivé très agité et agressif alors qu’il cherchait dans la salle d’audience l’ex-mari d’Alexandra. Cette dernière avec les enfants s’est constituée partie civile. “Où est-il ?”, répéta-t-il en se retournant. Absent à ce moment-là, le ton est monté lorsque le témoin, ayant fini de témoigner devant le tribunal, l’a aperçu.

Le détenu a alors agressé verbalement l’ex-mari d’Alexandra, le menaçant de mort. Il a fallu l’intervention de l’escorte des agents pénitentiaires pour rétablir le calme et l’exfiltrer de la salle d’audience.

Un climat de tension qui n’est pas une première dans cette affaire. Lors du procès en première instance, les parties civiles et leurs avocats ont dû être exfiltrés face aux menaces proférées par la famille.

Me Amélie Villageon, avocate des parties civiles
DDM, Max Lagarrigue

Parmi les parties civiles, l’avocate montalbanaise, Amélie Villageon salue le courage des victimes. « Nous ne pouvons que saluer la dignité et le courage de mes clients, cinq enfants, enfants objets, enfants soldats, enfants victimes et un père qui les a sauvés du carnage, venus une fois de plus se confronter à la colère et à l’agressivité des accusés qui la solennité de l’audience publique ne permet même pas de dissimuler… ni d’empêcher», confie l’avocat pénaliste montalbanais rejoint par La dépêchece 29 mars.

Des enfants cachés dans un lieu secret

« Des enfants abîmés et mutilés qui ne prononcent que quelques mots mécaniques sans émotion d’excuse, très en décalage avec la barbarie et les abus dénoncés », poursuit Me Villageon, dont les jeunes clients sont traités comme des victimes d’attentat. Leur localisation reste secrète.

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Dans les rangs de la défense, Me Myriam Merzougui – Lafarge, avocate au barreau de Toulouse, plaide pour l’acquittement de son client.

Une accusée qui lors de ce procès a continué à nier l’enlèvement, les actes de torture et de barbarie contre sa belle-sœur et les abus contre ses enfants. Elle a cependant reconnu avoir giflé ses enfants à deux reprises… Des aveux bien loin du caractère extraordinaire de cette affaire.

Le verdict est attendu en fin de journée.

 
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