(Québec) Paul St-Pierre Plamondon s’engage à actualiser son projet de transport entre Québec et Lévis pour les élections de 2026 et estime que la ville aura besoin de meilleures infrastructures si elle devient une capitale internationale.
Publié hier à 13h25
«Le Québec doit être à la hauteur en matière d’infrastructures de transport dans le cadre de son statut de capitale internationale», a déclaré jeudi le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon en point de presse.
Il réagissait au départ du maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui tente de séduire les souverainistes pour les convaincre d’appuyer son projet de lien autoroutier entre Québec et Lévis. Dans les récents sondages, le Parti québécois arrive premier dans la région de la Capitale-Nationale, et M. Lehouillier, ancien député libéral, en a pris acte.
« Dans le cas où le Québec deviendrait un pays, essayez d’imaginer une capitale avec deux infrastructures vétustes entre les deux banques. […] Je m’adresse à ceux qui veulent un pays : donnons-nous, dans la capitale nationale, des infrastructures de mobilité qui ont fière allure», a déclaré M. Lehouillier, rapporte Radio-Canada.
Des centaines d’ambassades
M. St-Pierre Plamondon est d’accord avec lui. “D’autant plus que lorsque nous acquérons le statut de capitale internationale, que des centaines d’ambassades arrivent du jour au lendemain et qu’il y a un élan économique, nous devons avoir des infrastructures dignes de ce statut”, a-t-il déclaré. Dans son budget de la première année, il estimait que plus de 200 ambassades seraient établies au Québec, ce qui placerait la Vieille Capitale devant Ottawa et Washington en termes de nombre de représentations étrangères.
Le chef péquiste invite également M. Lehouillier à son rassemblement militant qu’il tient le 1euh May, pour en discuter. “Je l’invite à venir nous parler à cette date”, a-t-il déclaré.
A priori, M. St-Pierre Plamondon privilégie les transports en commun. En 2022, il propose un train léger utilisant un tunnel sous-fluvial. En 2026, ce projet pourrait être modifié. “Nous sommes bavards, mais en même temps, nos décisions seront toujours guidées par un travail en amont, le plus rigoureux possible, avec les moyens dont nous disposons, mais nous avons beaucoup de collaboration de la société civile en ce moment, donc ça va eh bien, ce que nous considérons, c’est l’intérêt public », a-t-il déclaré.
Quelle place pour la voiture
Son projet fera-t-il une place à la conduite en solitaire ? Pour le moment, il ne le sait pas. «Quand nos devoirs ne sont pas terminés, et que je vous dis : je vous reviendrai éventuellement avec une version améliorée, eh bien, évidemment, on pourrait titrer «Le Parti québécois ouvre ou ne ferme pas la porte à». Mais c’est spéculatif. Nous avons des devoirs à faire », a-t-il déclaré.
« Nous n’avons pas changé notre position. Cependant, la situation du troisième évolue de manière tellement chaotique qu’il y a certains ajustements, des réflexions supplémentaires qui devront… qui auront lieu avant 2026, c’est une évidence», a-t-il ajouté.