Les œuvres manuscrites du Fouta constituent un élément fondamental du patrimoine matériel de la région. Les manuscrits en caractères arabes depuis le XVIIIe siècle, faute de conservation, sont à la merci des éléments de la nature. Cette situation détériore la qualité des œuvres et les menace de disparition.
Depuis le XVIIIe siècle, les savants écrivent à la main des livres religieux, notamment : le Coran, des poèmes sur les principes islamiques, etc. Mais aussi des livres sur les saisons. Ces œuvres constituent un trésor pour les conservateurs. Leur identification est un parcours du combattant.
Des auteurs comme Thierno Sardou Mö Dalein, Thierno Samba Mombeya ont, par des moyens rudimentaires (stylo en roseau en bois, encre à base de feuilles d’arbres et de papiers), écrit des ouvrages pour enseigner le dogme à travers des poèmes.
Le ministère de la Culture devrait trouver une stratégie de conservation pour pérenniser les œuvres au profit du patrimoine culturel guinéen.
Il est à noter qu’il s’agit de manuscrits qui sont conservés par les descendants des savants des villages du Fouta. A Mamou, on les retrouve à Bhouriya, Tolo, Dounet, Timbo et Roumirgo.
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