Épernay – Projet – La facture s’alourdit pour le futur quartier des Berges de Marne à Épernay

Épernay – Projet – La facture s’alourdit pour le futur quartier des Berges de Marne à Épernay
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Les études réalisées sur le site du futur quartier des Berges de Marne ont révélé une pollution plus importante que prévu. (© Vendredi Hebdomadaire)

C’est le projet qui doit permettre à la commune d’Épernay et à ses habitants de se projeter pour les dix, voire quinze années à venir. La transformation des anciens ateliers ferroviaires a débuté l’année dernière avec la déconstruction d’environ 80 % des anciens bâtiments sur cette friche de 13 hectares. Puis la deuxième phase des travaux, démarrée cette année, concernera la gestion des pollutions sur le site qui doit s’étendre jusqu’en 2026.
Mais des études récentes ont mis en évidence une pollution plus importante qu’initialement prévue, obligeant la ville et l’Établissement public foncier du Grand Est (EPFGE), l’opérateur foncier de l’État qui accompagne la municipalité dans ce dossier, à revoir leur copie financière. Une nouvelle enveloppe de 3,5 millions d’euros, prise en charge à 80% par l’EPFGE et 20% par la commune d’Épernay, apparaît donc, venant s’ajouter au budget consacré aux études, qui passera de 600 000 à 900 000 € (80% pour l’EPFGE, 20% pour la ville). En revanche, les travaux de désamiantage et de déconstruction coûteront 1 million d’euros de moins, pour un montant prévisionnel de 2,7 millions d’euros. “Il va falloir avoir d’autres amendements – nous en sommes déjà au quatrième – pour mieux ajuster les finances de ce grand projet”, a expliqué Joachim Verdier, adjoint au maire chargé de l’urbanisme.
L’élue communiste Sarah Deplanque a dénoncé un projet aux « contours flous », qui « nous coûte de plus en plus cher ». La maire d’Épernay, Christine Mazy, a répondu : « Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, fixer les contours d’un projet aussi vaste qui va nous occuper pendant de nombreuses années. Il y a une prévision et on réajuste. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter, c’est la vie normale d’un projet qui évolue. »

Simon Ksiazenicki

Vendredi Hebdomadaire

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