un collège et un lycée du Haut-Marne touchés

un collège et un lycée du Haut-Marne touchés
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Douze écoles de l’Académie de Reims ont été touchées par le piratage de leur messagerie de leur espace numérique de travail (ENT) dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 mars. Le lycée De Gaulle (Chaumont) et le collège Montmorency (Bourbonne-les-Bains ) sont concernés.

La vague de piratage des messageries des espaces numériques de travail (ENT) lancée la semaine dernière se poursuit. Après l’Ile-de-France et les Hauts-de-France la semaine dernière, c’est au tour des collégiens et lycéens des académies de Reims, Nancy-Metz et Strasbourg de recevoir des messages à caractère terroriste.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 24 au 25 mars et ont consisté en l’envoi de messages directement adressés aux étudiants pour leur annoncer des attentats à venir au sein de leur établissement.

Lycée De Gaulle et Collège Montmorency

Douze établissements de l’académie de Reims sont concernés, dont deux en Haute-Marne : le lycée Charles de Gaulle, à Chaumont, et le collège Montmorency, à Bourbonne-les-Bains. L’alerte a été donnée par un élève du lycée De Gaulle et deux élèves du collège Bourbonnais qui ont visionné les messages.

Des mesures ont été rapidement prises au rectorat de l’académie de Reims pour bloquer l’accès à la messagerie et ainsi éviter l’exposition des autres étudiants. Les ENT et leurs autres fonctionnalités (notes, gestion des absences et des devoirs) restent accessibles aux parents, enseignants et élèves.

Sécurité renforcée

En lien avec les quatre préfectures du territoire de l’académie, et la police, le rectorat et les directions des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) ont rapidement défini un protocole communiqué aux chefs d’établissements concernés. Des plaintes doivent être déposées pour permettre une première enquête.

Le Rectorat veille à ce que les établissements concernés fassent l’objet d’une gestion particulière afin d’assurer l’accueil des étudiants dans des conditions de sécurité maximales : la coordination entre les chefs d’établissement, les préfectures, la police ou la gendarmerie est assurée par le rectorat et la DSDEN.

La police et la gendarmerie surveillent le site le 25 mars et autour de chaque établissement concerné. Des équipes mobiles de sécurité se rendent également sur place si nécessaire. Afin de permettre aux étudiants et aux personnels de communiquer, des cellules d’écoute peuvent être déployées selon les besoins.

SCS

 
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