On parle beaucoup d’énergie photovoltaïque, mais en réalité, est-elle adaptée à vous et, dans ce cas, à votre toiture ?
Si vous vous posez la question, jetez un œil au site du SDE 09, et vous aurez quelques réponses.
L’Union départementale de l’énergie de l’Ariège a en effet lancé cet outil pour connaître le potentiel solaire des toitures. Ce cadastre solaire, qu’il a financé et qui a été réalisé par l’entreprise Cythélia, permet à chaque habitant d’évaluer gratuitement la capacité du toit de sa maison, de son immeuble, de son immeuble, etc. à produire de l’énergie solaire.
Un simulateur, renseigné par l’adresse des bâtiments à équiper, fournit une estimation chiffrée basée sur la surface de toiture jugée « très adaptée, adaptée et peu adaptée ». Évidemment, plus l’exposition est au sud, mieux c’est.
Rappelons que l’installation de panneaux permet de produire de l’eau chaude en utilisant la chaleur des rayons du soleil avec des panneaux solaires thermiques, mais surtout de l’électricité en captant la lumière du soleil avec des panneaux photovoltaïques. Il est alors possible de revendre la totalité de l’électricité produite grâce à un prix d’achat fixé sur 20 ans, ou de la consommer vous-même pour réduire la facture d’électricité, économisant ainsi ce que produit votre installation. Il est également possible de revendre l’électricité excédentaire non utilisée.
Sur la plateforme, vous êtes invités à choisir entre deux options : revendre votre électricité ou l’utiliser pour l’autoconsommation.
Ce principe cadastral évalue ensuite le prix d’une installation de panneaux solaires (moins les subventions éventuelles) le volume de production potentielle d’énergie, les revenus générés par la revente ou les économies réalisées en cas d’autoconsommation, et bien sûr la durée d’amortissement. .
Pour cela, il suffit d’indiquer une adresse sur le site https://sde09.cadastre-solaire.fr/ ou de faire une recherche sur la carte, afin d’identifier la capacité solaire d’une toiture.
Attention toutefois aux zones dites « soumises à des contraintes architecturales ». C’est-à-dire dans le périmètre d’un monument historique, comme les villes de Foix ou Mirepoix par exemple. C’est interdit là-bas.