Seine-et-Marne. Cette grande ville lance son projet de connexions douces, 2 ans de travaux au minimum

Seine-et-Marne. Cette grande ville lance son projet de connexions douces, 2 ans de travaux au minimum
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Par Baptiste Ringeval
Publié le

18 mars 24 à 13h30

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Pendant trois ans, et à la demande de l’Agglomération de Coulommiers Pays de Briela municipalité de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) travaillent sur un grand projet : celui de de douces connexions. Pour rappel, un lien doux est un axe de circulation destiné aux modes de déplacement doux et non motorisés (marche, vélo, trottinette…).

Imaginé dans trois étapes principalesle premier coup de pioche des travaux a débuté en février 2024. Ils devraient durer entre 2 et 3 ans.

Quel objectif ?

L’objectif est d’interconnecter les différents sites de la Ville, tout en créant un maillage cohérent du territoire avec les communes voisines.

Il faut penser aux liaisons entre les points d’attraction comme une gare, une zone d’activités, un site touristique. Exemple, « on est parti du principe que le point de départ était de la gare de La Ferté-sous-Jouarre, on est parti d’une rive droite et d’une rive gauche de la Marne pour la partie touristique vers Chamigny et Reuil (les boucles de la Marne ), nous avons une autre branche qui monte à Jouarre (partie Abbaye, la fromagerie et les produits du terroir) et vous avez l’agence qui monte à Sept-Sorts et sa zone artisanale qui est un pôle économique”, explique Daniel Durand, député maire chargé des travaux et des conditions de vie.

Par la suite, « ce sera aux communes voisines de jouer le jeu, et de poursuivre ces liaisons pour avoir véritablement un maillage sur l’ensemble du territoire du Pays Fertois. Pour le moment, Jouarre a déjà pris contact pour poursuivre le projet dans la ville. »

Une alternative à la voiture

L’objectif de la Ville est de créer des espaces confortables et sécurisés pour tous les usagers, d’offrir une alternative à la voiture, de créer des connexions avec les autres voies existantes et de valoriser les espaces publics en les plaçant au cœur des projets d’aménagement. développement et permettant également le développement des lieux touristiques communaux.

« L’un des objectifs est d’essayer de réduire les déplacements en voiture. Permettre notamment aux habitants du quartier, et notamment aux communes voisines, de prendre leur vélo pour se rendre à la gare de La Ferté-sous-Jouarre. »

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Outre ce point écologique, ces liaisons douces ont une vocation touristique. « Tout est pensé pour permettre à chacun de profiter et de connaître un peu plus les lieux touristiques à proximité. Tout au long du parcours, il y aura de grands panneaux d’information, des panneaux sur la nature, le patrimoine… mais aussi des arceaux à vélos, des tables de pique-nique, des stations de gonflage ou encore des transats et un bain de soleil proche de La Marne”, poursuit l’adjoint au maire chargé des travaux et conditions de vie.

Entre connexions douces et routes partagées

La configuration de La Ferté-sous-Jouarre ne permettant pas un site totalement propre, cette liaison douce comprendra également des passages sur voiries partagées.

« On a des passages où il n’y aura pas de voitures mais il y a beaucoup d’endroits quand on est au cœur de la ville où on est sur un site partagé. Le réseau des connexions douces devrait rejoindre celui des zones de rencontre. Nous avons pas mal de routes que nous avons transformées en zones de rencontres, c’est à dire que ce sont les modes doux qui sont prioritaires : d’abord le piéton, puis le cycliste et après la voiture. »

2 à 3 ans de travail

Initialement, lorsque la municipalité s’est lancée dans le projet, les travaux prévisionnels reposaient sur une programmation pluriannuelle triennale allant de 2023 à 2025. Et si le démarrage a été retardé, l’entreprise mandatée, l’entreprise locale Wiame, basée à septembre Sorts, a commencé les travaux sur le jardin de l’Île en février. “Nous essaierons en cette année 2024 de réaliser les travaux normalement prévus en 2023 et 2024 afin de respecter les délais et d’avoir terminé fin 2025 et non 2026.”

Autre ouvrage important, pour la liaison qui part de la gare, « nous utiliserons l’ancienne voie ferrée qui desservait la vallée du Petit Morin sauf qu’il faudra traverser la départementale 3, rue Pierre Marx à La Ferté-sous-Jouarre. Nous allons donc construire une passerelle dont le design est très cool. » Celui-ci, tout en bois, devrait faciliter la circulation et améliorer le cadre de vie. “Cependant, nous n’avons pas encore trouvé d’entrepreneur pour ce lot de travaux d’ingénierie, nous lancerons prochainement une nouvelle consultation.” Une deuxième passerelle en bois devrait remplacer le pont métallique qui traverse le Petit Morin, en direction de Sept-Sorts.

Au total, le coût de ce projet « est d’environ 2 millions d’euros. Nous aurons une subvention de la région dans le cadre du Plan Vélo mais aussi du département. En effet, nous profitons de la V52, qui reliera Strasbourg à Paris et qui passera par un secteur des liaisons douces de La Ferté-sous-Jouarre », conclut Daniel Durand.

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