l’essentiel
« Popcorn, la rumeur des indigents » est le premier thriller du nouveau romancier toulousain Vincent Duhamel. Il explore la noirceur des travers humains tout en jouant avec la tension d’une fin du monde imminente.
« Popcorn, La Rumeur des Indigents » est un roman brut et nerveux, un thriller au style dynamique inspiré du cinéma, dont le scénario se déroule à Toulouse. « Le texte approfondit la violence, le sexe et l’exploration des travers humains », révèle Vincent Duhamel, son auteur. Le Toulousain a publié son premier livre, en auto-édition, en avril. Ce roman peut être « clivant », selon son auteur, et il est « cynique et politiquement incorrect ».
« Je recherche des sensations fortes, explique Vincent Duhamel. Le thriller mêle scènes de western, passages fantastiques et intrigues policières, “tout en restant très ancré dans le réel”, insiste l’auteur. Par ailleurs, « le niveau de violence correspond aussi à une forme de réalisme, car on est loin d’imaginer tout ce qui peut arriver dans la vraie vie », défend-il. Le nouvel écrivain aime sortir des sentiers battus, jusque dans la forme du texte : la ligne des phrases s’écarte, s’adapte au ressenti des personnages ou du décor et bouleverse la mise en page, la typographie originale anime la lecture.
Un compte à rebours
Le thriller est traversé par la tension d’un « compte à rebours » de sept jours avant une « destruction », une « fin du monde ». “Nous vivons à une époque où nous sentons que tout peut changer d’un instant à l’autre”, explique l’auteur, qui a voulu “inclure sa petite histoire dans la grande”. Son livre est l’histoire de destins qui se croisent tandis qu’un tueur en série fait rage et embrase la Ville rose. Parmi les personnages principaux, un commandant de police qui poursuit l’enquête qui lui permettra d’impressionner sa compagne et un ancien zadiste en rupture de stock qui rencontre une jeune perdue en qui il voit son alter ego. « Le suspense est à couper le souffle jusqu’à la dernière page », promet l’auteur.
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Vincent Duhamel n’a jamais écrit, même s’il en avait envie depuis longtemps, et s’est lancé « comme un saut dans le vide ». À 44 ans, il fait une pause dans sa vie professionnelle pour écrire son premier roman, publié chez la maison d’auto-édition Librinova. S’il rencontre le succès escompté, le « jeune » auteur pourra écrire la suite de son histoire, celle du thriller et celle de sa carrière naissante.
