victime de violences dans son enfance, cette Manosquine témoigne dans un livre

victime de violences dans son enfance, cette Manosquine témoigne dans un livre
victime de violences dans son enfance, cette Manosquine témoigne dans un livre

L’enfance est un marqueur intemporel qui ne s’évapore jamais. Une marque indélébile qui marque les vies et refait surface dans tous les recoins des souvenirs. Élodie Hernandez ne le sait que trop bien. Cette Manosquine de 38 ans ne parvient pas à effacer sa jeunesse de sa mémoire. « Un peu spécial », comme elle l’écrit dans le premier chapitre de son livre. Un ouvrage de 85 pages en forme de catharsis pour se libérer de cette période douloureuse.

Élodie est née dans une famille violente. Ce qui a conduit à son placement par les services sociaux… à l’âge d’un an. Les séjours à la DDASS (Direction départementale de la santé et des affaires sociales en charge de la protection, du placement et du suivi des enfants) et en familles d’accueil (trois au total) se suivront jusqu’à l’âge de 20 ans.

“Quand on écrit, on souffre encore”

Aujourd’hui mariée et maman de deux petits garçons (six ans et 15 mois), nous raconte celle qui est salariée de l’enseigne Mr. Bricolage. Les montagnes russes de mon enfancele titre de son livre. « Il y a deux raisons pour lesquelles j’ai voulu écrire ce livre, explique l’auteur. La première raison est de pouvoir prouver que ce n’est pas parce que nous sommes l’enfant de parents violents et alcooliques que nous le sommes ou le serons automatiquement. C’est une grande étiquette que je veux briser. Et le deuxième point est de montrer justement que nous, enfants de la DDASS, nous y parvenons. Ce n’est pas parce qu’on a eu un parcours atypique qu’on finit gangster.»

 
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