Tania Boulet et son amour pour l’écriture jeunesse

Tania Boulet et son amour pour l’écriture jeunesse
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REVUE. Tania Boulet était destinée à écrire des livres. Dès qu’elle a commencé à coucher des mots sur papier, elle a commencé à raconter des histoires. Aujourd’hui encore, sa créativité sans limite n’a pas de limites. L’auteure a dix-sept romans à son actif et elle ne compte pas s’arrêter là.

« Mes parents me lisaient beaucoup d’histoires quand j’étais petite. Quand j’avais six ans, je pensais que tout le monde écrivait des livres. C’était normal dans ma tête. C’est ce qu’on appelle la vocation», raconte la femme originaire de Havre-Saint-Pierre.

Dès qu’elle avait une minute de libre, Tania Boulet se réfugiait dans ses cahiers du Canada, écrivant toutes sortes d’histoires. Elle a écrit son premier livre en première année d’école primaire. Le titre? La petite fleur et les quatre saisons. Elle aimait mettre en scène les membres de son entourage, comme ses amis ou encore les garçons qui fréquentaient son école.

L’auteur a envoyé son premier manuscrit à une maison d’édition à l’âge de 15 ans. « Cela a été refusé. L’éditeur m’a répondu en disant : « Cent fois au travail, soumettez votre travail ». Il m’a encouragé à continuer. C’est en écrivant qu’on devient écrivain. Cela m’a motivé. Pour moi, il était clair que ça marcherait un jour. »

Plus déterminée que jamais, Tania Boulet a retroussé ses manches. Un nouveau manuscrit a vu le jour, Chanson pour Frédéric. L’auteur met en scène des adolescents qui forment un groupe de musique pour participer à un concours. « J’avais 16 ans quand j’ai commencé. Je ne savais pas comment le terminer. Je l’ai mis de côté. Après ma première année de cégep, je m’y suis rabattue. J’ai décidé de le terminer. Je l’ai envoyé au Québec en Amérique », dit-elle.

Cette dernière a eu un accueil favorable, mais elle a dû retravailler son livre. L’auteur a réécrit l’histoire de A à Z. La maison d’édition a donné son feu vert.

À 21 ans, elle tient pour la première fois entre ses mains un de ses romans. « Je me souviens avoir reçu le message indiquant que mes exemplaires arrivaient. C’était en septembre. Ce jour-là, j’avais des cours à l’université. Je suis resté à la maison pour être là lorsque mon colis arriverait avec mes livres. J’ai ressenti un incroyable sentiment d’accomplissement et de fierté lorsque j’ai vu mon nom sur la couverture », dit-elle.

Les années passèrent et les livres publiés s’additionnèrent. Tania Boulet a choisi de poursuivre une carrière en physiothérapie. Parallèlement, elle poursuit son travail d’auteur. «C’est comme ça que je me réalise. Pour moi, c’est important de créer », affirme-t-elle.

Il y a trois ans et demi, elle déménageait à Drummondville avec ses six enfants. Elle a mis en place une nouvelle routine quotidienne. « Je me lève à 4h30 du matin, j’écris pendant une heure. Ensuite, je fais du yoga et de la méditation. Je vais travailler. Le soir, je m’occupe des enfants. C’est important pour moi d’écrire tous les jours.

Littérature jeunesse

Tania Boulet est passionnée par la littérature jeunesse. Il est naturel qu’elle s’adresse aux adolescents. Entre autres choses, elle adorait écrire le roman intitulé Une vraie fille. « C’est l’histoire de Mia qui est joueuse de baseball. Elle fera partie de l’équipe de la Côte-Nord pour les Jeux du Québec. C’est inspiré de l’expérience de mon fils Félix. Il a participé au concours. C’était mon conseiller technique.

Une vraie fille parle d’amitié, de dépassement de soi, d’adolescence et d’amour. Le public cible est de 12 à 17 ans.

Sa publication la plus récente est Le lac des fées. Tania Boulet donne vie au personnage de Maëlle, une grande rêveuse projetée dans un univers parallèle. Ceux qui entrent à l’école secondaire sont confrontés à plusieurs défis. Au-delà du fantastique, l’histoire aborde la question des apparences, de la confiance en soi et de l’importance de trouver sa passion.

L’auteur est sortie de sa zone de confort à travers le projet. C’est la première fois que Tania Boulet écrit pour des lecteurs âgés de neuf à douze ans. Elle a opté pour une approche différente. « Les pensées et les préoccupations des personnages ne sont pas les mêmes. Il faut aussi faire attention au vocabulaire utilisé.

La publication de ce livre représente pour elle une fierté.

Lorsque l’occasion se présente, Tania Boulet adore rencontrer des lecteurs. L’année dernière, elle s’est entretenue avec des élèves de cinquième secondaire de l’école Marie-Rivier. « C’était dans la classe de mes jumeaux. J’ai eu beaucoup de plaisir. J’ai trouvé que les jeunes étaient excités. Ils ont posé beaucoup de questions. C’était une expérience formidable», dit-elle.

La Drummondvilloise a déjà d’autres projets littéraires en ligne de mire. Le deuxième tome du livre Le lac des fées paraîtra à l’automne. Et puis, elle travaille déjà sur un nouveau roman pour adolescents.

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