“Nous sommes proches d’un accord et nous pouvons y arriver cette semaine”, a déclaré lundi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, faisant référence aux discussions sur un cessez-le-feu à Gaza.• Lisez également : Gaza : Israël affirme avoir ramené le corps d’un otage
• Lisez également : Gaza : Israël veut savoir si les otages du Hamas sont morts ou vivants
• Lisez également : Négociations avec Israël : le Hamas se dit prêt à libérer 34 otages
« Je ne fais aucune promesse ou prédiction, mais c’est à notre portée », a-t-il déclaré à propos d’un accord qui inclurait la libération des otages détenus dans la bande de Gaza.
“Les positions se sont rapprochées de manière très significative sur les points les plus importants”, a ajouté Jake Sullivan, principal conseiller diplomatique du président démocrate Joe Biden.
Il a notamment évoqué la question des « échanges de prisonniers », du « positionnement des forces armées israéliennes lors du retrait de la bande de Gaza », et « des détails sur la manière d’augmenter l’aide humanitaire une fois que les armes se seront tues ».
« Les divergences se résolvent peu à peu, les unes après les autres », a-t-il insisté.
“Il y a plusieurs raisons à cela et la plus importante est qu’Israël a atteint ses objectifs militaires essentiels à Gaza et que le Hamas a subi des pertes catastrophiques”, a déclaré Jake Sullivan.
Il a souligné la « coordination étroite » de l’administration Biden avec l’équipe du président élu Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier.
Israël « travaille dur »
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré lundi qu’Israël travaillait « dur » pour parvenir à un accord qui mettrait fin à la guerre dans la bande de Gaza et permettrait la libération des otages détenus dans le territoire palestinien.
« Israël souhaite sérieusement libérer les otages et travaille dur pour parvenir à un accord. Les négociations progressent », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue danois Lars Løkke Rasmussen.
Les négociations indirectes pour la libération des 94 otages, dont 34 sont morts selon l’armée, et un accord de trêve avec le mouvement islamiste palestinien Hamas, se sont intensifiées ces derniers jours.
Malgré d’intenses efforts diplomatiques menés sous l’égide du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, aucune trêve n’a été conclue depuis celle d’une semaine fin novembre 2023, qui a vu la libération d’une centaine d’otages.
Des négociations avaient déjà eu lieu à Doha en décembre, mais le Hamas et Israël s’accusaient alors mutuellement de les avoir stoppées.
Selon les commentateurs israéliens, un accord est désormais à portée de main, notamment en raison de la décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’ignorer la pression de ses ministres d’extrême droite, membres de sa coalition, renforcée début novembre par le ralliement de Gideon. Le parti de centre-droit de la Sarre.
Face aux rumeurs d’un accord imminent, le ministre israélien d’extrême droite Bezalel Smotrich a déclaré qu’il ne soutiendrait pas un « accord de reddition qui inclurait la libération des hyper-terroristes, la fin de la guerre et la perte de ce qui a été acquis au prix » de nombreuses effusions de sang et l’abandon d’un grand nombre d’otages.