Connaissez-vous la communauté des « swipers » ?
Si je vous pose la question, c’est parce que je ne le savais pas.
J’ai découvert cela en écoutant une chronique de France Culture source ici.
C’est là que j’ai appris que non seulement le journaliste à peine coupable en question avouait sans vergogne avoir volé aux caisses automatiques des supermarchés, mais qu’il s’agissait d’un phénomène en plein essor et que ces voleurs qui ne sont pas d’un genre nouveau, un voleur étant un voleur, hier comme aujourd’hui contrairement à ce que ce journaliste peut tenter de justifier, mais que ces voleurs avaient un nom.
Faites-les glisser et non, ce n’est pas une nouvelle lingette !
Cela signifie « clients apparemment bien intentionnés se livrant régulièrement à des vols à l’étalage ».
Des voleurs, donc.
Mais c’est vrai que cela nous ramène à quelques questions sur ces caisses automatiques qui n’incitent apparemment pas à l’honnêteté !
Je vous laisse écouter l’histoire où le vol est justifié par ce milieu technophile.
Ce qui est sûr, c’est que, comme beaucoup de Français, je ne vole pas aux caisses automatiques.
Non.
C’est avec un immense plaisir que je passe commande auprès d’un humain.
Pour discuter avec la caissière.
Je prends le temps de mettre mes courses dans mon panier.
A régler par carte bancaire avec contact et en entrant mon code.
Oui… modestement mon acte de résistance ne consiste pas à voler, mais à faire travailler une personne qui a besoin d’un salaire.
En revanche, je peux seulement dire que plus il y aura de vols, plus les supermarchés seront contraints de conserver les êtres humains, et donc le travail, et donc la répartition des richesses en payant les salaires.
C’est pourquoi je partage cet article.
Les choses sont toujours nuancées.
Voler est mal et ce n’est pas bien.
En revanche, si les caisses automatiques nécessitent plus d’agents que de caissiers, alors nous trouverons nos caissiers au fur et à mesure que nos achats feront notre travail.
Charles SANNAT
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