un coup de tournevis mortel sur fond de drogue et d’alcoolisme – .

un coup de tournevis mortel sur fond de drogue et d’alcoolisme – .
un coup de tournevis mortel sur fond de drogue et d’alcoolisme – .

Pour cette dernière semaine de séance de la cour d’assises de l’Aude, le palais de justice de Carcassonne accueille, depuis lundi 1er juillet, l’examen d’une affaire d’homicide par coups de tournevis. Les faits remontent à la soirée du 29 au 30 juillet 2021, lorsqu’une bagarre entre Nicolas Dufour et Jean-Christophe Baroudi a éclaté. Ce dernier est décédé dans des circonstances qui restent à déterminer.

La scène horrible s’est déroulée dans un petit appartement du centre-ville de Castelnaudary. Dans la nuit du 29 au 30 juillet 2021, la police a été contactée. Le motif : le corps inerte de Jean-Christophe Baroudi retrouvé à son domicile. L’homme était torse nu, couvert de sang, et souffrait d’une lésion cérébrale causée, semble-t-il, par un coup de tournevis. Il serait décédé vers 1h30 du matin. Le principal suspect : Nicolas Dufour, 29 ans au moment des faits, qui a été interpellé vers 2h20 du matin par la police après avoir tenté de prendre la fuite. Tasé pour être maîtrisé, le trentenaire a ensuite été testé positif aux stupéfiants et à l’alcoolémie, avant d’être placé en garde à vue à Béziers le 13 octobre 2021.

Ce lundi 1er juillet 2024, l’accusé a comparu au palais de justice de Carcassonne, dans le cadre de la séance de la cour d’assises de l’Aude avec l’interrogatoire d’un “Meurtre à répétition”. Alors que le président Charles Pinarel relatait les faits, Nicolas Dufour a été invité à s’exprimer sur le sujet avant d’entendre les premiers témoignages. Qui a répondu brièvement : « Je nie avoir frappé ce monsieur avec un tournevis. Un coup de poing, oui. » Une version qu’il a continué de soutenir notamment auprès de la police, dont l’un des représentants (gendarme à Quillan, mobilisé le soir de l’incident de Castelnaudary) a confirmé les propos à la barre en fin de journée. Face au manque de bavardage de l’accusé, le président lui a rappelé qu’il risquait jusqu’à 30 ans de prison.

Il a commencé à consommer de la drogue à l’âge de 13 ans.

Le premier témoin à prendre la parole est la mère du trentenaire, Martine Dufour. Elle a présenté un profil bien défini de son fils : « C’est un garçon normalement calme. J’ai essayé de le faire soigner pour ses addictions. (alcool, stupéfiants, NDLR) mais en tant qu’adulte, je ne pouvais pas le forcer à le faire. Dans son enfance, Nicolas Dufour a rencontré des problèmes familiaux, notamment avec un père qui le battait. A l’âge de 8-9 ans, il est placé dans une famille d’accueil par ses parents, qui font de même pour ses sept frères et sœurs. Elle a cependant choisi de rester avec le partenaire qui l’avait également violée jusqu’à sa mort alors que l’accusé venait de fêter ses 18 ans. « Cet environnement a certainement favorisé ses addictions. Il a commencé à consommer des stupéfiants à l’âge de 13 ans. »lui fit remarquer sa mère.

Cependant, la traînée de perte de contrôle provoquée par sa dépendance à l’égard de Jean-Christophe Baroudi n’a pas suffi, étant donné qu’ils se connaissaient bien tous les deux. “Nicolas le considérait comme son frère, son cousin”a déclaré sa sœur, Marie-Laure Dufour, lorsqu’elle s’est présentée à la barre. Cette dernière était présente le soir du drame : «Je suis allé deux fois à l’appartement. La première fois parce qu’on m’a demandé de m’occuper de lui. Il menaçait de se faire mal (Plusieurs fois des signes de scarifications ont été observés sur ses avant-bras et dans la nuit du 29 au 30 juillet 2021, NDLR)« J’y suis donc allée. La deuxième fois, Jean-Christophe m’a appelée pour me dire que mon frère était tombé dans le coma. J’ai couru avec mon fils mais une fois sur place, j’ai compris que c’était faux. Pire, je ne l’ai pas reconnu, il était dans un état de rage incontrôlable. Il a essayé d’étrangler mon fils, je l’ai repoussé, nous nous sommes débattus avant de nous effondrer sur la table basse du salon et de la briser. Une fois libérés de son emprise, nous sommes partis. »

À l’été 2021, d’autres témoins se trouvaient dans l’appartement, dont le colocataire de la victime et deux amis. Tous étaient ivres. « Nicolas Dufour est quelqu’un de très instable psychologiquement. On le voit avec ses relations amoureuses dont la plus récente le pousse à avoir des idées noires dès que les choses tournent mal. Son dernier refuge semble être sa mère dans ces moments-là »a estimé Françoise Gouvzvinski, psychologue à Carcassonne, pour dresser son expertise.

 
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