La majorité présidentielle sortante ne présentera aucun candidat au second tour des législatives à Marseille (Bouches-du-Rhône). Un fort rejet des électeurs, qui s’explique par une émergence significative du Rassemblement national.
Une hécatombe pour la majorité dans la cité phocéenne. A la veille du second tour des législatives, les candidats du « bloc central », favorables à Emmanuel Macron, ne seront pas représentés à Marseille (Bouches-du-Rhône).
Sur les 7 circonscriptions que compte la ville, tous les duels qui auront lieu le 7 juillet se joueront entre les représentants du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire. Il s’agit d’une défaite amère pour la majorité sortante, qui comptait quatre députés marseillais avant la dissolution de l’Assemblée nationale.
Un rejet d’Emmanuel Macron
A l’issue du premier tour de ces législatives, trois candidats d'”Ensemble” ont décidé de se retirer afin de faire barrage au RN. C’est notamment le cas de la secrétaire d’Etat à la Ville et à la Citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache, arrivée troisième dans la 1ère circonscription des Bouches-du-Rhône. Les quatre autres ne se sont pas qualifiés pour le second tour.
Cet échec électoral s’explique notamment par un fort rejet de la politique d’Emmanuel Macron. Malgré une volonté de contribuer au développement de la ville et de renforcer ses capacités de lutte contre l’insécurité, le chef de l’Etat ne semble pas bénéficier d’un soutien fort dans la cité phocéenne.
En 7 ans à l’Elysée, le président de la République s’est rendu une dizaine de fois à Marseille, qu’il a souvent décrite comme sa « ville de cœur ».
