Jens Stoltenberg a annoncé que 23 des 32 pays membres de l’OTAN allaient consacrer au moins 2 % de leur PIB à la défense cette année, marquant ainsi une nette augmentation des dépenses militaires par rapport à 2014 où seuls trois pays avaient atteint cet objectif. Le secrétaire général a également souligné que les dépenses militaires des pays de l’alliance augmenteraient de 18% cette année, une augmentation qualifiée de « la plus forte augmentation depuis des décennies « .
Les dépenses militaires en hausse
Cette déclaration a été saluée par le président américain Joe Biden, qui a qualifié cette augmentation de « enregistrer », répondant ainsi aux critiques de son rival politique, Donald Trump. Lors d’une rencontre avec le président américain, Jens Stoltenberg a encouragé l’alliance à renforcer le soutien militaire à l’Ukraineaffirmant que « le chemin vers la paix passe par davantage d’armes pour l’Ukraine « . Il a également insisté sur le rôle accru de l’OTAN dans le soutien militaire à l’Ukraine, rôle jusqu’à présent essentiellement assumé par les États-Unis.
Stoltenberg a utilisé son discours au Wilson Center pour envoyer un avertissement à la Chine. Il a accusé le président Xi Jinping d’essayer de rester en dehors du conflit pour éviter les sanctions. tout en continuant d’entretenir des relations commerciales avec l’Occident. ” La réalité est que la Chine alimente le plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. », a-t-il déclaré, appelant les alliés de l’Otan à imposer des conséquences à la Chine si elle ne change pas de position.
L’alliance fait face à de nouvelles menaces
L’OTAN et les États-Unis accusent de plus en plus La Chine fournira des composants et des équipements à la Russie, soutenant ainsi son effort de guerre en Ukraine. En réponse, Washington a déjà imposé des sanctions à certaines entreprises chinoises et espère prendre de nouvelles mesures si Pékin ne recule pas. Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré lundi que des sanctions supplémentaires pourraient être envisagées.
Jens Stoltenberg a également exprimé ses inquiétudes quant à la visite imminente de Vladimir Poutine à Pyongyang. Il a souligné le La dépendance croissante de Moscou à l’égard des pays autoritaires comme la Corée du Nord, l’Iran et la Chine. Selon les renseignements sud-coréens, la Corée du Nord aurait livré un million d’obus à la Russie, augmentant ainsi les tensions dans la région.
Le président russe a, de son côté, assuré la Corée du Nord de son « un soutien indéfectible » face à ce qu’il a décrit comme « l’ennemi rusé, dangereux et agressif « . Cette visite pourrait déboucher sur un partenariat stratégique entre Moscou et Pyongyang, illustrant une nouvelle fois l’évolution des alliances géopolitiques dans le contexte du conflit en Ukraine.