6 candidats autorisés pour la présidentielle du 28 juin

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6 candidats autorisés pour la présidentielle du 28 juin

Six candidats autorisés concourront pour la présidence de l’Iran

Publié aujourd’hui à 16h02

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Six candidats, pour la plupart conservateurs, ont été autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 28 juin destinée à remplacer Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai.

Cette liste comprend un candidat réformateur et un seul religieux, mais ne comprend aucune femme, alors que cinq des huit présidents depuis la fondation de la République islamique en 1979 sont des membres du clergé chiite.

Les six candidats ont été sélectionnés par le Conseil des gardiens de la Constitution, organe non élu dominé par les conservateurs et chargé de superviser le processus électoral, parmi 80 personnalités ayant déposé leur candidature.

Parmi les qualifiés figurent le président conservateur du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, le maire de Téhéran, Alireza Zakani, et Saïd Jalili, l’ancien négociateur ultraconservateur sur le nucléaire.

Sont également sélectionnés Amir Hossein Ghazizadeh Hashemi, chef ultraconservateur de la Fondation des Martyrs, et le religieux Mostafa Pourmohammadi, ancien ministre de l’Intérieur.

Le seul réformateur en lice est Massoud Pezeshkian, député de la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, et ancien ministre de la Santé.

Agé de 69 ans, ce dernier est connu pour son franc-parler. Il avait critiqué le manque de transparence des autorités sur le cas de Mahsa Amini, la jeune femme dont la mort en détention avait provoqué un vaste mouvement de contestation fin 2022.

Ahmadinejad a rejeté

En revanche, le Conseil a disqualifié le populiste Mahmoud Ahmadinejad, qui souhaitait à 67 ans retrouver le poste de président qu’il a occupé de 2005 à 2013. Il avait déjà été exclu lors des élections présidentielles de 2017 et 2021.

Un autre vétéran de la République islamique, Ali Larijani, ancien président du Parlement considéré comme modéré, a également été écarté, comme il l’avait été en 2021. Le Conseil des gardiens n’a pas justifié publiquement ses choix.

Lors du scrutin de 2021, cette instance n’a sélectionné que sept candidats sur 592 candidats, invalidant de nombreuses personnalités réformistes et modérées. Ce qui a ouvert la voie à Ebrahim Raïssi, le candidat issu du camp conservateur et ultraconservateur, facilement élu dès le premier tour.

Seuls 49 % des électeurs iraniens ont participé à cette élection, soit le taux le plus bas pour une élection présidentielle depuis la Révolution islamique de 1979.

Pas de femmes

Quatre femmes avaient déposé un dossier de candidature cette année mais aucune d’entre elles n’était qualifiée, comme c’est le cas pour toutes les élections présidentielles depuis le début de la République islamique.

Contrairement à la plupart des pays, le président n’est pas le chef de l’État, mais le guide suprême, l’actuel ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans.

Élu pour quatre ans, le président a néanmoins un rôle important dans l’orientation du gouvernement et de sa politique, le poste de premier ministre n’existant pas.

Initialement prévue au printemps 2025, l’élection présidentielle a été rendue nécessaire par la mort à 63 ans d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest du pays le 19 mai, en compagnie de sept autres personnes dont le chef de la diplomatie, Hossein Amir. -Abdollahian.

Nommé en urgence, le président par intérim, Mohammad Mokhber, 68 ans, était chargé de veiller à la bonne organisation du scrutin.

Cette élection sera scrutée de près sur la scène internationale alors que Téhéran est un acteur majeur au Moyen-Orient, sur fond de guerre à Gaza et d’inquiétudes sur le programme nucléaire iranien.

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