Lundi à Genève, ils ont également appelé les gouvernements à utiliser toutes leurs ressources politiques pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
« Cette reconnaissance est une considération importante pour les droits des Palestiniens », affirment ces experts, qui ne s’expriment pas au nom de l’ONU. Ils en font une « condition préalable à une paix durable » dans la région.
Aucune offensive militaire supplémentaire à Rafah, au sud de la bande de Gaza, ne devrait avoir lieu, estiment-ils. L’État palestinien a été proclamé en 1988. Depuis, 146 pays l’ont reconnu, dont trois États européens la semaine dernière.
Récemment, l’Assemblée générale des Nations Unies à New York et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève ont accordé aux Palestiniens des droits élargis en tant qu’observateurs. “Une solution politique ne doit pas être considérée comme abandonnée”, estiment également les experts.
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L’approche à deux États reste approuvée au niveau international. Les experts de l’ONU saluent également la demande du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense, ainsi que contre trois hauts responsables du Hamas.
Ils demandent aux gouvernements de ne pas « menacer » ou « attaquer » cette juridiction ou la Cour internationale de Justice (CIJ). Il a notamment demandé à Israël de mettre un terme à son offensive sur Rafah et de permettre un accès sans entrave au territoire.
