Publié le 30 avril 2024 à 13h40 / Modifié le 30 avril 2024 à 13h41
“Nous manifestions depuis des mois contre la guerre à Gaza mais personne ne s’en souciait”, raconte un étudiant dans la salle occupée par des tentes aux couleurs de la Palestine à la Nouvelle École de Recherche Sociale, une université située au cœur de la ville. de Manhattan. “Puis nos amis de Colombie ont monté leurs tentes sur leur campus et ça a été comme une étincelle”, raconte ce jeune homme de 24 ans, qui préfère ne pas donner son nom par crainte de représailles. Car la répression s’intensifie contre les rassemblements pro-palestiniens à travers les États-Unis, sur fond d’incidents antisémites.
A ses côtés, une étudiante née au Koweït de parents égyptiens ajoute : « Nous risquons d’être ex-matriculés, mais c’est la moindre des choses. A Gaza, les universités sont bombardées ! A ces mots, un employé de l’administration déchire un maximum d’affiches. Les étudiants tentent d’intervenir. Ils refaireont des affiches appelant à ce que leurs frais d’enregistrement ne contribuent pas au « génocide » à Gaza, ou qualifiant le sionisme de terrorisme.
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