Si l’armée israélienne a reconnu vendredi qu’une série de « graves erreurs » ont conduit à la mort de sept travailleurs humanitaires, dont un Québécois, lors d’une frappe à Gaza, une enquête plus approfondie sera encore nécessaire, estime un spécialiste de l’action humanitaire. .
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« Il faudrait une enquête beaucoup plus approfondie pour comprendre comment on a fait, malgré tout, qu’un Etat de droit, qu’une armée hiérarchisée comme l’armée israélienne, ait réussi à attaquer trois véhicules différents à quelques kilomètres de là. à distance alors qu’il n’y avait aucun scénario de menaces envers l’armée israélienne», a soutenu François Audet en entrevue à LCN.
Près de 200 travailleurs humanitaires ont été tués jusqu’à présent dans des attaques contre des installations humanitaires, des cliniques et même des hôpitaux, selon le directeur de l’Observatoire canadien des crises et de l’action humanitaire à l’UQAM.
« Il y a eu plus de morts de travailleurs humanitaires à Gaza en six mois qu’en une année entière dans n’importe quel autre conflit sur la planète », a-t-il expliqué.
L’armée israélienne a déclaré vendredi qu’elle avait cru à tort viser des membres du Hamas lors des frappes contre les trois véhicules humanitaires, après une enquête interne.
