Une étude récente révèle que les microplastiques présents dans l’air peuvent provoquer des cancers du poumon et du côlon, mettant en évidence de nouveaux risques pour la santé liés à la pollution environnementale.
Tl;dr
- Une nouvelle étude alerte sur les risques sanitaires liés aux microplastiques présents dans l’air.
- Les microplastiques peuvent provoquer des cancers du poumon et du côlon.
- Les gouvernements sont appelés à agir pour réduire l’exposition aux microplastiques.
Les microplastiques, un danger pour la santé
Une étude récente menée par l’Université de Californie à San Francisco tire la sonnette d’alarme sur les risques sanitaires liés aux microplastiques présents dans l’air. En 2019, la production de plastique a atteint 460 millions de tonnes, un chiffre qui devrait tripler d’ici 2060, augmentant ainsi la quantité de microplastiques dans l’environnement.
Que sont les microplastiques ?
Microplastiques sont des particules de plastique de différentes tailles, allant de 5 millimètres à 1 nanomètre. Ils sont omniprésents dans notre environnement, principalement en raison de l’usure des pneus qui, en frottant contre le sol, libèrent dans l’air des fragments de plastique.
Effets néfastes sur la santé
Selon cette étude, qui a passé en revue environ 3 000 autres études, l’exposition aux microplastiques peut avoir de graves conséquences sur la santé humaine.
Les effets nocifs identifiés comprennent des problèmes de fertilité chez les hommes et les femmes, des cancers du côlon, une mauvaise fonction pulmonaire et une inflammation pulmonaire chronique qui peuvent augmenter le risque de cancer du poumon.
Appel à l’action des gouvernements
Les chercheurs appellent à une intervention immédiate des gouvernements à tous les niveaux (fédéral, étatique et local) pour limiter l’exposition aux microplastiques. «
« Nous exhortons les agences de réglementation et les dirigeants politiques à prendre en compte les preuves croissantes des dangers des microplastiques, notamment le cancer du côlon et du poumon. Nous espérons que les dirigeants des États prendront des mesures immédiates pour empêcher de nouvelles révélations. »a déclaré Nicholas Chartres, auteur principal de l’étude.
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