la Haute Autorité de Santé recommande de vacciner certaines catégories de populations d’outre-mer

la Haute Autorité de Santé recommande de vacciner certaines catégories de populations d’outre-mer
la Haute Autorité de Santé recommande de vacciner certaines catégories de populations d’outre-mer

Alors que la dengue est plus que jamais répandue sur nos territoires, provoquant parfois des cas graves et mortels, la Haute autorité de santé a publié ce mardi une recommandation vaccinale pour certaines catégories de populations outre-mer et notamment aux Antilles. C’est le vaccin Qdenga, qui dispose d’une autorisation de mise sur le marché européenne depuis 2022, qui est recommandé.

C’est à la demande de la Direction générale de la santé que la Haute autorité de santé (HAS) a évalué le vaccin Qdenga. Elle vient de publier ses conclusions ce mardi 17 décembre 2024 et recommande la vaccination pour certaines catégories de populations dans les territoires des Antilles (Guadeloupe et Martinique), de La Réunion et de Mayotte. Autorisé sur le marché européen depuis décembre 2022, ce vaccin est désormais officiellement recommandé pour une partie de la population.

Sont ciblés pour la vaccination enfants et adolescents âgés d’au moins 6 ans avoir déjà eu la dengue et les adultes âgés de 17 à 60 ans présentant des facteurs de risque (obésité, diabète, drépanocytose ou autre maladie chronique, etc.). Par mesure de précaution, seuls les enfants ayant déjà eu la dengue seront concernés par le vaccin. Un test sérologique peut également être prescrit dans certains cas.

Le schéma vaccinal recommandé comprend deux doses de vaccin espacées de 3 mois. La nécessité d’une dose de rappel n’a pas encore été établie. La HAS recommande que le schéma vaccinal soit réalisé pendant la période inter-épidémique. En cas d’infection récente par la dengue, il est recommandé d’attendre 6 mois avant de faire la première injection du vaccin Qdenga.

Haute Autorité de Santé

Selon la HAS, les sujets vaccinés avec Qdenga doivent continuer à appliquer les mesures de protection individuelles à l’égard des piqûres de moustiques (répulsifs, vêtements longs, moustiquaires, etc.) ; la lutte antivectorielle reste un moyen de prévention essentiel dans les programmes de lutte contre la dengue.

Ces recommandations de la HAS s’adressent aux pouvoirs publics. Si ce vaccin vous intéresse, parlez-en à votre médecin.

Santé

 
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