Publié le 10 décembre 2024 à 08h06. / Modifié le 10 décembre 2024 à 08h10.
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L’épidémie de H5N1 dans les fermes aux États-Unis a entraîné la contamination de 58 personnes. Deux d’entre eux, dont un enfant, n’ont eu aucun contact connu avec des animaux infectés.
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La circulation du virus chez les mammifères, notamment l’infection d’un porc, inquiète les experts. Cet animal est connu pour favoriser la recombinaison entre différents virus de la grippe, dont la grippe humaine, et donc augmenter le risque d’émergence d’une souche pandémique.
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Une étude récente montre qu’une seule mutation dans la séquence de la protéine d’ancrage cellulaire du virus lui permettrait de s’adapter à l’homme.
Le 25 mars 2024, un cas d’infection par le virus de la grippe aviaire H5N1 a été détecté pour la première fois dans un élevage de bovins au Texas. Quelques jours plus tard, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) aux États-Unis confirmaient qu’une personne exposée à ces vaches laitières avait contracté le virus : il s’agirait de la première transmission connue du H5N1 d’un mammifère à un humain dans le monde. pays.
Déclarée il y a 8 mois, l’épizootie a touché 720 troupeaux d’élevages dans 16 États (un élevage d’alpagas dans l’Idaho, un élevage porcin dans l’Oregon et 718 vaches laitières). Selon le CDC, le virus a infecté 60 personnes en 2024, dont la quasi-totalité a été exposée à des animaux infectés – volailles ou mammifères d’élevage – à l’exception de deux cas dont le premier enfant infecté, en Californie. Au Canada, un jeune adolescent a reçu un diagnostic de H5N1 le 2 novembre, sans aucune indication qu’il ait été en contact avec des animaux infectés. Souffrant de conjonctivite comme la plupart des cas américains, il a été hospitalisé six jours plus tard pour une pneumonie sévère.
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