Chaque année pendant trois ans, La presse vous propose un top 10 des meilleures citations d’entraîneurs ou d’athlètes. Cette année, c’est l’homme qui parle le plus souvent dans les médias au Québec, Martin St-Louis, qui est à l’honneur. Voici les 10 meilleures citations, sérieuses ou drôles, de l’entraîneur-chef du Canadien au cours de la dernière année.
10. Le pouvoir joue comme un orchestre
À la suite d’une séance d’entraînement axée sur le jeu de puissance lors du camp d’entraînement en septembre, Martin St-Louis a expliqué comment il percevait cette facette du hockey. Comme à son habitude, il a suggéré une analogie. « Pour moi, le jeu de puissance est comme un orchestre. Vous avez les différents instruments et ils savent tous quand c’est leur tour de jouer, quel rythme ils doivent jouer. Il faut du temps pour construire cela. »
9. Bloquez tout
C’est le matin du premier match de la saison 2024-2025. Depuis le tournoi de golf annuel de l’équipe, la direction a clairement exprimé son désir de « faire partie du groupe » cette saison – lisez ici qu’elle vise à faire partie des équipes qui se battront pour une place en séries éliminatoires. Quelques heures avant le premier match donc, son collègue Guillaume Lefrançois interroge St-Louis sur ce qu’il dit à ses joueurs afin de leur donner la confiance de pouvoir accomplir quelque chose de bien cette saison. “Je leur dis la vérité, lâche-toi entraîneur. Mon groupe sait ce que je pense de lui. Votre cerveau écoutera toujours vos pensées. […] C’est toujours le groupe contre tout le monde. À tout moment. Les adversaires, vous les gens… tout. Nous devons bloquer tout cela et nous concentrer sur ce que nous faisons. »
8. Bière d’après-victoire
Au lendemain de la défaite 3-2 en prolongation contre les Flames de Calgary, le 5 novembre, Martin St-Louis s’est fait demander par un journaliste s’il avait pris un verre après le match, afin de mieux digérer le revers. « Allons-nous parler de ma consommation d’alcool ? » », répond le coach à bout portant en riant, provoquant ainsi un rire collectif au sein du groupe de journalistes. “Je ne pense pas que je vais consommer de l’alcool pour me remettre de la défaite, mais je dirai ceci : la bière a meilleur goût après une victoire”, ajoute-t-il en souriant.
7. Ignorez les critiques
Le 25 octobre dernier, le Canadien n’a remporté que deux de ses sept premiers matchs. Les médias et les partisans commencent à évoquer la possibilité que Martin St-Louis ne soit plus l’homme de la situation. Interrogé sur les critiques à son encontre, l’entraîneur principal ne semble pas du tout gêné, ne lisant pas ce qui se dit à son sujet. « Pourquoi devrais-je écouter les critiques de quelqu’un à qui je n’aurais jamais demandé conseil ? il a lâché. […] Je suis presque reconnaissant parce que j’ai l’habitude de franchir les obstacles et [de convaincre] les gens qui doutent de moi. »
6. Match 3
Début de la saison 2024-2025. Le Tricolore vient de s’incliner 6-4 contre les Bruins de Boston à son deuxième match de la saison et se prépare à affronter les Sénateurs d’Ottawa, contre qui ils ont perdu leurs neuf derniers duels. L’entraîneur principal refuse cependant d’utiliser cette séquence d’échecs comme motivation. «C’est le jeu 3 de la saison, je ne pense pas devoir défier mon groupe. Les gars savent comment nous avons joué contre ces équipes récemment. […] S’il est nécessaire de contester votre équipe dans le match 3, est-ce que ça va être une longue saison, à votre avis ? », dit-il à juste titre.
5. Mieux que les jeunes de 12 à 14 ans
Avant d’accepter le poste d’entraîneur-chef du Canadien en 2022, Martin St-Louis a entraîné une équipe de la catégorie M13 (moins de 13 ans). Le 22 novembre dernier, après avoir expliqué qu’il préfère, dans ses enseignements, se concentrer sur les joueurs qui n’ont pas la rondelle plutôt que sur celui qui a la rondelle, le entraîneur a souligné la rapidité avec laquelle ses joueurs apprennent. « Ce qui me fascine le plus, depuis que je suis entraîneur, c’est que lorsqu’on enseigne quelque chose aux joueurs les plus élites, cela est vite absorbé. Ce n’est pas comme les 12-14 ans… Ça a pris du temps ! », s’est-il exclamé en riant, lui-même amusé par sa comparaison.
4. Gallagher, l’iPhone
Les analogies de Martin St-Louis sont parfois boiteuses, parfois très claires. Le 22 novembre, il comparait Brendan Gallagher à un iPhone dont le logiciel devient plus performant avec le temps. « Depuis mon arrivée, Gally a amélioré son logiciel. Comme un iPhone ! […] Je pense qu’il n’est jamais trop tard pour améliorer un logiciel. Lorsque vous le mettez à niveau, vous disposez de plus d’options. Je sais que Gally est bon devant le but, mais ce n’est pas la seule chose qu’il fait maintenant. Il fait bien plus que cela. »
3. Le Centre Bell un samedi soir
Les supporters adorent les citations fortes. Celle du 13 janvier entre dans cette catégorie. Alors que l’équipe se prépare à affronter les Oilers d’Edmonton, on demande à l’entraîneur-chef de décrire ce que cela fait de jouer au Centre Bell un samedi soir. “Si c’était mon dernier jour sur cette planète et que vous me demandiez ce que j’aimerais faire, j’aimerais être dans ce bâtiment un samedi soir”, répond St-Louis dans ce qui deviendra une citation largement partagée sur le réseau social. réseaux sociaux.
2. Jeunesse et tentations
Après une défaite 4-1 contre les Kings de Los Angeles le 17 octobre dernier, la jeunesse, l’immaturité et la tentation étaient au coeur des discussions dans le vestiaire du Canadien. Au média, Martin St-Louis a détaillé sa volonté que ses troupes exercent un style « profond ». [deep game mentality] et mature, qui consiste à envoyer les rondelles profondément dans la zone adverse plutôt que de faire des jeux risqués ou inutiles. Sauf que ce n’est pas du tout ce qu’a fait le CH dans ce match. « C’est un peu un signe de jeunesse. Il y a plusieurs moments où on est tenté de jouer à un jeu», a expliqué St-Louis, avant de lancer le regard malicieux de celui qui sait pertinemment que ses propos pourraient être cités hors contexte. “Et quand on est jeune, c’est facile de se laisser tenter.” »
1. “On s’est vomi l’un sur l’autre”
Celui-ci est très récent et restera dans l’histoire. C’était le 31 octobre dernier, après un revers de 6-3 face aux Capitals de Washington dans un début de saison difficile pour l’équipe. Après avoir expliqué que ses joueurs avaient connu une « bonne première période » et une deuxième période imparfaite avec « des erreurs des deux côtés », Martin St-Louis a donné le meilleur de lui-même. “Et lors du troisième, on s’est vomi l’un sur l’autre”, a-t-il déclaré à la surprise générale, lui qui n’a pas l’habitude d’être aussi dur publiquement envers ses joueurs. Quelques matchs plus tard, St. Louis a de nouveau fait référence à cette citation après une défaite de 3-2 en prolongation contre les Flames de Calgary. “Nous n’avons pas vomi sur nous-mêmes ce soir, mais ça me fait un peu mal au cœur”, a-t-il déclaré.