Tel-jeunes s’inquiète d’une hausse de la détresse psychologique chez les adolescents

Tel-jeunes s’inquiète d’une hausse de la détresse psychologique chez les adolescents
Tel-jeunes s’inquiète d’une hausse de la détresse psychologique chez les adolescents

Anxiété, dépression, isolement : Tel-jeunes constate une « aggravation inquiétante de la détresse psychologique » chez les adolescents. Les données publiées lundi par l’organisme montrent que ce désarroi se ressent également chez les parents et les jeunes enfants.

Plus de 40 % des quelque 30 000 demandes reçues par l’organisme en 2024 étaient liées à la santé mentale, précise l’OBNL dans un communiqué. « La situation est d’autant plus alarmante que les demandes d’aide liées à des idées suicidaires ont presque doublé en cinq ans, passant de 8,4 % en 2019 à 15 % depuis janvier 2024. »

L’organisation rappelle les résultats d’une étude de 2023 qui estimait que plus de la moitié des adolescents « attendent que leurs problèmes deviennent vraiment sérieux avant de demander de l’aide » et que près de 90 % d’entre eux tentent d’abord de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes.

« Il faut inciter les jeunes à demander de l’aide plus rapidement », estime la directrice générale, Annie Papageorgiou. Il est probable que le nombre de jeunes en détresse au Québec soit encore plus élevé que les chiffres actuels. »

Parents et enfants également touchés

L’association vient en aide aux adolescents de 12 à 17 ans et à leur entourage. Même si elle ne cible pas cette tranche d’âge, elle a enregistré cette année plus de 1 000 demandes des 6 à 11 ans, soit trois fois plus qu’en 2019. « Cette tendance croissante est inquiétante et pose question sur l’état de santé mentale des prochains. génération qui entre dans la période mouvementée de l’adolescence », écrit Tel-jeunes.

Du côté des parents, l’inquiétude est palpable. Le service Tel-jeunes Parents représentait 16 % du total des interventions de l’organisme en 2019. Cinq ans plus tard, cette proportion atteignait 30 %. Plus de la moitié des adolescents consultent d’abord leurs parents s’ils ont un problème, ce qui « ajoute une charge émotionnelle importante » et augmente leur sentiment d’impuissance.

Tel-jeunes souligne que « la complexité croissante des dossiers, le - requis pour les interventions écrites et la nécessité d’assurer davantage de quarts de soir et de nuit posent des défis importants ». « Nous devons absolument renforcer notre capacité à répondre rapidement et efficacement à ces besoins croissants », affirme M.moi Papageorgiou.

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