UMS-Autonomie, le premier centre de recherche et d’innovation d’Île-de- dédié aux personnes en perte d’autonomie, ouvre ses portes !

UMS-Autonomie, le premier centre de recherche et d’innovation d’Île-de- dédié aux personnes en perte d’autonomie, ouvre ses portes !
UMS-Autonomie, le premier centre de recherche et d’innovation d’Île-de-France dédié aux personnes en perte d’autonomie, ouvre ses portes !

Sorbonne Université et l’AP-HP inaugurent UMS-Autonomiele premier centre de recherche et d’innovation d’Île-de- centré sur les personnes en perte d’autonomie. Il s’agit de la première Unité de Services Mixtes associant ces deux organisations : un lieu unique, à la croisée de l’hôpital, de la ville et de l’habitat, dans un espace ouvert aux partenaires publics et privés, permettant le développement de synergies et de collaborations en situation réelle. conditions. L’inauguration a eu lieu aujourd’hui à l’hôpital Charles-Foix AP-HP en présence de Nathalie Drach-Temam, présidente de Sorbonne Université, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France ainsi que Nicolas Revel, directeur général de AP-HP. A l’occasion de cet événement, trois premiers projets de recherche, sélectionnés dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt soutenu par l’Institut Carnot@APHP, ont été annoncés par Bruno Riou, doyen de la faculté de santé de Sorbonne Université : DYSMOB-COPD, LBO-MOB, AGIR-AVC.

Un centre de recherche et d’innovation dédié aux personnes en perte d’autonomie.

Aujourd’hui, en France, une personne sur deux est directement ou indirectement concernée par la réduction, voire la perte d’autonomie. Qu’il soit la conséquence d’une pathologie, d’un handicap ou encore de l’âge, ce sujet n’est pas seulement un enjeu de santé mais aussi un enjeu sociétal dont les conséquences sont à la fois humaines et économiques. Parallèlement, un tiers des technologies commercialisées pour compenser la réduction d’autonomie liée à l’âge, à la maladie ou au handicap sont abandonnées au bout de 3 mois suite à des difficultés pour les professionnels de santé et les patients à identifier leurs besoins. des solutions réelles et testées de manière sécurisée et standardisée.

Face à ce constat, Sorbonne Université et l’AP-HP ont porté le projet d’unité mixte de services Autonomie, projet lauréat de l’appel à projets SESAME Filières – France 2030*, et bénéficiaire d’un financement régional de 6,1 M€ dans le cadre du Contrat de plan État-Région en Île-de-France. Son ambition est d’encourager la réalisation de projets de recherche et d’innovation sur les thématiques du « mieux vieillir », « mieux bouger », « mieux respirer », « mieux se ressourcer ».

UMS-Autonomie concentre, sur un site unique de 1 600 m2, au sein de l’hôpital Charles-Foix – AP-HP d’Ivry-sur-Seine, des compétences et des technologies de pointe, au service de la recherche en matière d’autonomie et de prévention des dépendances.

La première Unité Mixte de Services (UMS) entre Sorbonne Université et l’AP-HP.

En s’associant dans ce projet, Sorbonne Université, université de rang mondial, et l’AP-HP, premier centre hospitalier universitaire d’Europe et acteur majeur de la recherche clinique, constituent un lieu d’expérimentation à l’interface de la recherche clinique médicale et paramédicale. (kinésithérapeutes, psychomotriciens, ergothérapeutes, podologues, infirmiers), recherche en ingénierie et recherche en sciences humaines et sociales.

L’UMS-Autonomie permet de co-créer, d’évaluer et de mesurer l’impact de différentes mesures de prévention ou de compensation de perte d’autonomie, avec la participation de personnes en perte d’autonomie et/ou de leur entourage dans un cadre de vie reconstruit augmenté. Il développera la conduite d’études en milieu de vie reconstitué, dans un contexte de recherche adapté et standardisé, pour collecter les données nécessaires pour démontrer leur impact sur la vie des patients, démontrer leur efficacité et in fine justifier leur impact. un soutien financier par la solidarité nationale.

UMS-Autonomy facilitera et accélérera des processus parfois complexes et compartimentés dans le domaine de la recherche et de l’innovation en santé.

Trois lauréats sélectionnés par le jury UMS-Autonomie

Pr. Eléonore BAYEN, Chef du service de médecine physique et de réadaptation, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris (projet LBO-MOB) : « D’ici 2050, la France comptera près de 4 millions de seniors perdant leur autonomie, principalement en raison de limitations de mobilité. Lifebloom medtech propose aux patients en fauteuil roulant une solution alternative qui leur redonne la capacité de se lever, de marcher seuls, de vivre debout et de faire de l’exercice de manière autonome quel que soit leur âge ou leur handicap, et ainsi atteindre 100 % de leur potentiel de récupération. UMS-Autonomy nous permettra d’explorer les bénéfices de cette thérapie innovante auprès de 50 patients qui ne peuvent plus marcher seuls en raison de limitations de mobilité d’origine gériatrique et neurologique. »

Dr Rebecca HADDAD, MCU-PH/Chef du Service de Médecine Physique et Réadaptation, Hôpital Rothschild, Paris (projet AGIR-AVC) : « Les conséquences d’un accident vasculaire cérébral constituent la première cause d’invalidité dans le monde. Le projet AGIR-AVC vise à évaluer l’efficacité de l’auto-rééducation guidée par le dispositif innovant SRT5, qui propose des jeux pour stimuler la motricité et la cognition des survivants d’un AVC. 124 patients hospitalisés utiliseront le SRT5 de manière indépendante en dehors des séances de rééducation traditionnelles. L’essai contrôlé utilisera le simulateur d’habitation et la plateforme d’analyse de mouvement d’UMS-Autonomie pour nous permettre d’objectiver l’effet de cette technologie innovante d’auto-rééducation sur les 124 sujets de l’étude. »
Professeur Thomas SIMILOWSKI, pneumologue, hôpital de la Pitié-Salpêtrière et directeur de l’UMRS 1158 Inserm-Sorbonne Université (« Neurophysiologie respiratoire expérimentale et clinique ») et Mme Marie-Cécile NIERAT, ingénieur de recherche, UMRS 1158 (DYSMOB-COPD) : « Le projet de recherche DYSMOB-COPD vise à évaluer les effets de la stimulation cérébrale sur l’essoufflement chez les patients souffrant d’insuffisance respiratoire chronique, conséquence de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). La BPCO est essentiellement la conséquence de la fumée de tabac. Elle concerne 3 millions et demi de Français. Son principal symptôme est la dyspnée, un mot technique désignant la combinaison d’une sensation d’essoufflement et d’anxiété. Ce symptôme est la principale Source d’incapacité respiratoire, qui raccourcit la vie des patients, sur les plans physique, psychologique et social. S’agissant d’une maladie destructrice et irréversible, les souffrances respiratoires peuvent persister malgré la mise en œuvre des traitements disponibles. Dans cette situation, il faut traiter le symptôme directement et non sa Source inaccessible, et donc agir sur le cerveau. Il est possible de modifier le fonctionnement des réseaux nerveux du cerveau grâce à une technique indolore et sans risque, la stimulation magnétique transcrânienne répétitive. L’étude DYSMOB-COPD testera cette approche chez 60 patients atteints de BPCO sévère. Elle évaluera son efficacité non seulement sur le symptôme, mais également sur les capacités des patients à réaliser les activités quotidiennes (marcher, monter les escaliers, utiliser les placards de la cuisine, etc.). Cet aspect de l’évaluation, tout à fait original, sera rendu possible grâce aux équipements et bancs d’essais de l’UMS-Autonomie, incluant trottoirs et escaliers connectés.. »

*L’appel à projets SESAME Filières est financé à parts égales par l’État et la Région Île-de-France dans le volet régionalisé du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA3 puis PIA4/France 2030) et opéré par Bpifrance. Il a été lancé en 2018 avec pour objectif de structurer les acteurs de la recherche en interface avec les besoins des entreprises d’un ou plusieurs secteurs autour d’un projet de plateforme technologique ouverte, et ainsi faire naître entre eux de nouveaux partenariats pour une innovation plus efficace renforçant la compétitivité. Les projets soutenus ont une durée maximale de 3 ans, pour un montant total pouvant aller jusqu’à 2,5 millions d’euros. Pour en savoir plus : SESAME FILIERES France 2030 – vague n°5 | Région Île-de-France (iledefrance.fr)
A propos de l’AP-HP :
Premier centre hospitalier et universitaire (CHU) d’Europe, l’AP-HP et ses 38 hôpitaux sont organisés en six groupes hospitalo-universitaires (AP-HP. Centre – Université Paris Cité ; AP-HP. Sorbonne Université ; AP-HP. Nord – Université Paris Cité ; Université Paris-Saclay ; Seine-Saint-Denis) et s’articulent autour de cinq universités franciliennes. Étroitement liée aux grands organismes de recherche, l’AP-HP compte huit instituts hospitalo-universitaires de rang mondial (ICM, ICAN, IMAGINE, FOReSIGHT, PROMETHEUS, InovAND, reConnect, THEMA) et le plus grand entrepôt de données de santé (EDS) français. Acteur majeur de la recherche appliquée et de l’innovation en santé, l’AP-HP détient un portefeuille de 810 brevets actifs, ses chercheurs cliniciens signent plus de 11 000 publications scientifiques chaque année et près de 4 400 projets de recherche sont actuellement en cours. actuellement en cours de développement, tous développeurs confondus. En 2020, l’AP-HP a obtenu le label Institut Carnot, qui récompense la qualité de la recherche partenariale : Carnot@AP-HP propose aux industriels des solutions de recherche appliquée et clinique dans le domaine de la santé. L’AP-HP a également créé en 2015 la Fondation AP-HP, qui agit directement auprès des soignants afin de soutenir l’organisation des soins, le personnel hospitalier et la recherche au sein de l’AP-HP. http://www.aphp.fr

 
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