« C’c’est l’avenir. Cela change complètement la donne. » Président de l’association Bipolarité France, Renaud Maigne exprime l’immense espoir que soit lancé le lancement des premiers tests sanguins pour détecter la bipolarité. «Je suis moi-même un patient bipolaire. Mes premiers symptômes ont eu lieu à 20 ans et le diagnostic n’a été posé qu’à 36 ans. » C’est tout l’enjeu et la promesse de ces nouveaux tests : « Le trouble bipolaire débute souvent par un épisode dépressif », explique Émilie Olié, psychiatre à CHU de Montpellier. « Il faut en moyenne huit ans avant que le bon diagnostic soit posé et que le traitement approprié soit prescrit. » Avec, entre--, de longues années de souffrance pour les patients et leurs proches. Et parfois des suicides.
A LIRE AUSSI Pascale, diagnostiquée bipolaire après 15 ans d’errance médicaleDiagnostiquer rapidement la bipolarité, avec une simple prise de sang, serait donc une avancée sans précédent. C’est la promesse du premier test lancé en avril dernier sur le marché français, avec une opération de communication bien huilée, par la société Alcediag. Le principe : il mesure l’évolution de l’édition de l’ARN de marqueurs spécifiques dans le sang des patients. Alcediag promet une fiabilité « supérieure à 80 % » pour son test myEdit-B, vendu en France au prix de 900 euros, et non remboursé.
Un avis négatif du Haut […] En savoir plus
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