Savoir changer de peau est essentiel pour un acteur

Savoir changer de peau est essentiel pour un acteur
Savoir changer de peau est essentiel pour un acteur

Tosin Cole est considéré comme un acteur caméléon qui aime changer d’apparence à chaque rôle. Récemment, on l’a vu au cinéma dans le biopic sur Bob Marley « One Love », où il incarnait le pianiste du roi du reggae. Pendant trois ans, il incarne également Ryan Sinclair, l’un des compagnons de Doctor Who, dans la série éponyme. Nouveau changement de registre pour le Britannique de 31 ans avec la nouvelle série de super-héros “SupraCell”, disponible dès le 27 juin 2024, sur Netflix.

« SupraCell » montre des quartiers de Londres loin des clichés touristiques. Pour quoi?

Rapman, le créateur, écrivain et producteur de « SupraCell », est originaire du sud de Londres. Il a voulu montrer les différents groupes de personnes de toutes origines qui vivent dans ces quartiers, même si certains sont souvent stigmatisés car faisant partie de minorités. Mais aussi parce qu’il faut arrêter de penser que lorsqu’un individu vient d’un coin difficile d’une grande ville, cela déterminera forcément toute son existence de manière négative. Rapman parle de ce qu’il connaît depuis longtemps et donne le ton aux différents personnages de la série, montrant une vraie diversité de personnes qui vivent à Londres.

En quoi cette série est-elle différente des séries de super-héros que nous voyons depuis des années ?

C’est très différent dans le sens où ces personnages ne sont pas des super-héros qui doivent sauver le monde d’une invasion d’extraterrestres par exemple. Tout le monde peut s’identifier à l’un des héros de « SupraCell » car au fond, nous incarnons des gens normaux qui se retrouvent un jour dotés de pouvoirs. Certains peuvent utiliser leur pouvoir pour leur propre bénéfice, d’autres pour aider les gens ou les sauver de situations difficiles. Nos épisodes mettent en scène des situations du quotidien et obligent le spectateur à se demander ce qu’il ferait à la place de ces personnages, s’ils avaient le pouvoir. Aucune autre série ou film de super-héros n’a le réalisme de « SupraCell ».

Vous êtes présenté comme un acteur caméléon. Êtes-vous d’accord?

Je prends cela comme un compliment, car je pense qu’il est essentiel pour un acteur de savoir changer de peau d’un projet à l’autre et donc de modifier également son apparence, si l’on ne veut pas recevoir la même proposition permanente de style.

Est-il vrai que vous avez arrêté vos études quelques semaines avant l’examen final, alors que vous étiez un excellent élève ?

Mon rêve a toujours été de faire du théâtre ou de jouer devant les caméras. On m’a proposé mes premiers rôles à l’âge de 17 ans et j’ai passé de nombreuses auditions, notamment pour l’une des émissions les plus populaires du Royaume-Uni, « EastEnders ». Même si je n’avais rien contre la poursuite de mes études, la question du choix entre ma passion et l’école ne s’est pas posée très longtemps (rires). Et je n’ai aucun regret !

 
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