Après le cancer du sein, l’écart de qualité de vie persiste en raison des inégalités socio-économiques

Après le cancer du sein, l’écart de qualité de vie persiste en raison des inégalités socio-économiques
Après le cancer du sein, l’écart de qualité de vie persiste en raison des inégalités socio-économiques

Le cancer du sein est le premier cancer chez la femme en France, dans l’Union européenne et aux États-Unis. En 2023, 60 000 nouveaux cas seront diagnostiqués. Ce chiffre est resté assez stable ces dernières années, cependant les traitements se sont beaucoup améliorés, donc on le soigne mieux et la mortalité diminue. Mais dans ce parcours de soins, les inégalités socio-économiques jouent également un rôle important, tant dans la prévention, le diagnostic que dans la survie à la maladie.

Quelle est l’influence des inégalités sur la qualité de vie des patientes atteintes d’un cancer du sein ?

Pour comprendre l’évolution de la qualité de vie tout au long du parcours de soins, ces scientifiques se sont appuyés sur les données d’une grande étude française baptisée CANTO. Une section concerne spécifiquement la qualité de vie. Dans cette nouvelle étude, près de 6 000 de ces femmes ont été suivies pendant deux ans. A partir d’un questionnaire, un indicateur global de qualité de vie est lié à la situation socio-économique, ce qui donne lieu à un score. Résultats, au diagnostic, les inégalités de qualité de vie entre les deux pôles, très favorisés et très défavorisés, sont de 7. Elle passe à 11 pendant le traitement et reste à 10 deux ans après le diagnostic. Explications de ces résultats avec Gwenn Mentvielle, directrice de recherche Inserm à Gustave Roussy dans l’équipe « Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie » et elle est la dernière auteure de cette étude publiée dans le Journal of Clinical Oncol

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