Publié le 20 juin 2024 à 21h20 / Modifié le 20 juin 2024 à 22h09
« Quel combat ! » Les parents de François Gremaud se sont amusés, utilisant le dialecte fribourgeois comme langage de la tendresse. En d’autres termes : « Quel bavard ! » Et on imagine bien le petit François papotant dans sa baignoire, transformant les contes du matin en épopées du soir. Allegretto, à l’affiche au Théâtre de Vidy jusqu’à samedi, est l’histoire d’un éblouissement, celui que vit l’artiste à l’âge de 8 ans à travers Zardoz, ce film absurde de John Boorman, couronné – et c’est là toute sa grâce – par le deuxième mouvement du 7ème Symphonie de Beethoven, leAllegretto exactement. L’acteur est au diapason : son éloquence mutine vous enchante.
Au seuil de son odyssée, François Gremaud vous attend, placide et élancé comme le cygne au bord d’une roselière. La scène est nue, à l’exception d’un piano à queue ouvert comme un coffre murmurant. François vient de commencer. Il vous parle de Ludwig von Beethoven, de ça 7ème Symphonie qu’il écrit à 41 ans, dans l’Europe bouleversée de 1812, celle qui voit Napoléon et ses troupes quitter la Russie en catastrophe.
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