Les bactéries carnivores gagnent du terrain au Japon

Les bactéries carnivores gagnent du terrain au Japon
Les bactéries carnivores gagnent du terrain au Japon

Les cas de syndrome de choc toxique streptococcique (STSS) sont en augmentation au Japon. L’infection peut entraîner la mort dans les deux jours. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) constate une augmentation des streptocoques invasifs du groupe A (iGAS) en Europe.

Le syndrome de choc toxique lié aux streptocoques est en augmentation au Japon.

Image :
IMAGO/courtier d’images

Le STSS fait partie de la famille des streptocoques et est une conséquence des streptocoques invasifs du groupe A. En Suisse, les streptocoques sont principalement connus pour des infections telles que la scarlatine et les oxyures, qui touchent principalement les enfants. En cas d’infections invasives, l’évolution de la maladie peut être plus grave.

Les symptômes de la maladie comprennent de la fièvre, un gonflement, des douleurs musculaires et articulaires et des éruptions cutanées. L’infection STSS se propage rapidement dans tout le corps et peut provoquer une nécrose, des difficultés respiratoires, une défaillance d’organe et même la mort. Dans les cas mortels, les personnes sont décédées dans les 48 heures suivant l’apparition des premiers symptômes, comme le rapporte The Economic Times.

La maladie se propage

Au Japon, une augmentation de près de 3 % des STSS a été enregistrée en 2023 par rapport à 2022 (977 cas contre 941). Les personnes de plus de 50 ans sont les plus touchées et le taux de mortalité est de 30 %.

Selon les autorités sanitaires japonaises, la capitale Tokyo est la plus touchée. La hausse des chiffres pourrait s’expliquer par la levée des mesures liées au Covid-19.

L’OMS enregistre une augmentation des infections à iGAS

L’OMS affirme également que l’assouplissement des mesures est responsable de l’augmentation des infections. L’Organisation mondiale de la santé a enregistré fin 2022 une augmentation des infections à streptocoques invasifs du groupe A chez les enfants.

Des infections en grands groupes, appelés clusters, se sont produites, entre autres, en Grande-Bretagne, en Irlande, en France, en Espagne et en Suède. Selon l’Association suisse de pédiatrie, aucun cluster n’est connu en Suisse. Cependant, une augmentation des cas a également été observée dans notre pays après la pandémie.

Les infections invasives sont traitées avec des antibiotiques. Un lavage fréquent des mains, des éternuements couverts et un bon soin des plaies peuvent contribuer à la prévention.

 
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