quel bilan pour les quatre députés RN des Pyrénées-Orientales après deux ans de mandat ? – .

quel bilan pour les quatre députés RN des Pyrénées-Orientales après deux ans de mandat ? – .
quel bilan pour les quatre députés RN des Pyrénées-Orientales après deux ans de mandat ? – .

Comme les 573 autres députés, les quatre députés RN des Pyrénées-Orientales au Parlement ont terminé leur mandat ce dimanche 9 juin 2024, avec l’annonce par le président de la République de la dissolution de l’Assemblée nationale. Les prochaines élections législatives auront lieu les 30 juin et 7 juillet. D’ici là, le point sur deux années de mandat.

Alors que la 16e législature s’achève prématurément, avec l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le Président de la République, des élections législatives à campagne express se préparent pour les 30 juin et 7 juillet. Les quatre députées du Rassemblement national, Sophie Blanc, Sandrine Dogor-Such, Michèle Martinez et Anaïs Sabatini se présenteront à nouveau, après un court premier mandat d’à peine deux ans. Quelles conclusions tirer de ce mandat ? L’Indépendant fait le point, en chiffres*.

  • Sophie Blanc et les 105 amendements

Le député de la première circonscription des Pyrénées-Orientales dispose de 61 semaines d’activité à l’Assemblée nationale. L’activité est enregistrée si le député est présent en commission, s’exprime à la chambre ou participe à un vote public. Elle a proposé 105 amendements, a fait partie de la commission permanente des affaires culturelles et de l’éducation, et a participé à d’autres commissions comme celle de la modernisation de l’audiovisuel ou de la coopération intercommunale, pour lesquelles elle a fait 73 interventions. Sophie Blanc a participé à plusieurs groupes d’études portant notamment sur l’enseignement privé, les prisons et les conditions carcérales, ou encore les déserts médicaux et l’accès aux soins.

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Elle a écrit 54 questions au gouvernement, sur des sujets tels que les défibrillateurs qui ne fonctionnent pas, le service national universel ou encore la protection des droits d’auteur. Elle a également posé cinq questions orales, toutes portant sur les Pyrénées-Orientales, avec la sécheresse, la fermeture du col de Banyuls, ou encore les moyens policiers dans le département. Dans l’hémicycle, il n’y a que 30 interventions longues, soit des interventions de plus de 20 mots.

  • Anaïs Sabatini investie dans la prostitution

Anaïs Sabatini, députée de la 2e circonscription, a été plus présente que son prédécesseur, puisqu’elle cumule 70 semaines d’activité depuis son élection. Elle a été présente en commission 84 fois. Elle a cosigné 86 propositions législatives, posé 62 questions écrites et 2 questions orales au gouvernement. Le député a fait partie de la commission permanente des affaires économiques et des commissions d’enquête sur les lacunes des politiques de protection de l’enfance et de la coopération intercommunale. Elle a à peine parlé à la Chambre, avec 19 longs discours enregistrés.

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Elle a été présidente du groupe d’étude sur la prostitution et a participé à ceux concernant l’industrie brassicole, le littoral, le tourisme et le patrimoine, la vigne, le vin et l’œnologie, la sécurité routière, la police municipale, le cancer et la maladie d’Alzheimer.

  • Sandrine Dogor-Such, la plus assidue

Comparée à ses collègues des autres circonscriptions du P.-O., la députée des 3 est la plus assidue à l’Assemblée : 73 semaines d’activités, 152 présences en commissions, 140 interventions en commission, 122 interventions longues dans l’hémicycle… Côté commission, elle a été membre de la commission permanente des affaires sociales, ainsi que de la commission spéciale chargée de l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, et de la délégation aux droits de l’enfant. .

Elle a posé trois questions orales au gouvernement sur l’hôpital frontalier de Cerdagne, la modernisation de la RN116 et les soins palliatifs.

  • Michèle Martinez, la moins présente

La députée de la 4e circonscription, Michèle Martinez, a passé 57 semaines à l’Assemblée, soit moins que ses collègues. Elle a également été moins présente en commission, 78 fois, et a donc moins parlé, 26 fois. Elle a enregistré 39 interventions longues dans l’hémicycle, et posé quatre questions orales sur le logement dans les Pyrénées-Orientales, la revalorisation des retraites, la lutte contre la précarité et le coût du chauffage.

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Michèle Martinez a été membre de la commission permanente de la défense, et a participé à la commission relative à l’équipement du monde rural ainsi qu’aux groupes de travail sur le littoral, le thermalisme, la vigne et la prostitution.

IVG : Dogor-Such s’abstient
Salaire minimum à 1 500 € : 3 sur 4 contre

L’un des enjeux sociétaux majeurs de cette 16e législature concerne l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la constitution. Le Congrès s’est réuni en mars dernier et les parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat se sont prononcés en faveur de cette inscription. Concernant les députés du P.-O., Sophie Blanc, Michèle Martinez et Anaïs Sabatini ont voté pour, tandis que Sandrine Dogor-Such a préféré s’abstenir.

Côté social, Sandrine Dogor-Such, Anaïs Sabatini et Sophie Blanc ont toutes voté contre l’augmentation du salaire minimum à 1 500 euros, un amendement déposé par le groupe socialiste dans le cadre du projet de loi pour la protection du pouvoir d’achat présenté par le gouvernement que les trois députés ont pourtant validé. Michèle Martinez n’a pas participé au vote.

Côté sécurité, en décembre 2023, les quatre députés catalans, comme tous les représentants du RN, ont voté la loi immigration de Gérald Darmanin.

Sur les questions de santé, Anaïs Sabatini a voté l’exclusion des ustensiles de cuisine dans le texte concernant l’interdiction de l’utilisation de polluants éternels, tout comme Sandrine Dogor-Such. Ces derniers se sont également abstenus sur le projet de loi visant à limiter la diffusion des polluants éternels.

* Ces données proviennent des sites nosdeputes.fr, datan.fr et Projetarcadie.com qui regroupent les données du site de l’Assemblée nationale et du Journal officiel.
 
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