Le diabète gestationnel touche de plus en plus de femmes enceintes. En effet, entre 2016 et 2021, sa fréquence est passée de 10,8% à 16,4%, selon lesenquête nationale périnatale 2021. Parallèlement, la proportion de femmes ayant bénéficié d’un dépistage du diabète gestationnel a également augmenté sur la même période, passant de 73,2 % à 76,1 % des femmes.
Diabète gestationnel : dépistage avant la 14ème semaine de grossesse
Actuellement, en France, le dépistage est effectuéau cours du premier trimestre en mesurant la glycémie à jeun et l’eentre la 24ème et la 28ème semaine d’aménorrhée, en mesurant la glycémie lors d’une hyperglycémie d’origine orale. Ces deux dépistages sont réalisés si la femme enceinte présente l’un des facteurs de risque suivants : un diabète chez un de ses proches (père, mère, frères, sœurs), un âge supérieur à 35 ans, un indice de masse corporelle (IMC). supérieur ou égal à 25, ayant déjà eu un diabète gestationnel, ou que l’enfant devrait peser plus de 4 kilos à terme.
Cependant, selon une série d’études publiées dans la revue La Lancetteles femmes enceintes doivent être dépistées avant la 14ème semaine de grossesse afin qu’en cas de diabète gestationnel, le traitement débute le plus tôt possible.
Les risques de diabète gestationnel pendant et après la grossesse
Ces soins sont très importants car le diabète gestationnel est dangereux. Pour la mère, elle est associée à une anxiété accrue (suite à l’annonce), à un risque plus élevé de césarienne et à une récidive du diabète lors d’une future grossesse. Chez les bébés, à la naissance, le diabète gestationnel se traduit par un poids élevé ou une hypoglycémie.
“Avant de devenir enceinte, si vous présentez des facteurs de risque de diabète de type 2, consultez votre médecin, noté assurance santé sur son site Internet. Un test de glycémie est possible lors d’une consultation préconceptionnelle.»
