as-tu eu ton dernier vaccin ? – .

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Pour être réellement protégé contre la coqueluche, il faut avoir eu ses rappels.

Maladie bactérienne plutôt discrète ces dernières années, la coqueluche connaît une résurgence en France au premier semestre 2024. Après une première alerte de Santé publique France en avril, les données de la Direction générale de la Santé du 7 juin confirment la résurgence de la maladie. maladie sur le territoire avec près de 7 000 tests PCR positifs (contre 518 pour l’ensemble de l’année dernière) dont 46 cas chez des enfants de moins d’un an. Plus d’une vingtaine de clusters en collectivités (principalement écoles maternelles et primaires, crèches et crèches, collèges et lycées) ou en familles ont été signalés. Le nombre d’hospitalisations pour coqueluche après une visite aux urgences a également été multiplié par 7 entre mi-mars et début juin. Cette forte augmentation du nombre de cas s’observe également au niveau européen avec plus de 32 000 cas sur le seul premier trimestre (contre 25 000 pour l’ensemble de 2023). Dans ce contexte et en prévision de la période estivale et des grands rassemblements prévus cet été, notamment lors jeux olympiquesil est plus que nécessaire d’être à jour de ses vaccins.

Un rattrapage possible jusqu’à 40 ans

La coqueluche est une infection bactérienne qui provoque des quintes de toux fréquentes et prolongées. C’est très contagieux. Bien plus que la varicelle et autant que la rougeole. Elle se transmet par voie aérienne, notamment par les gouttelettes de salive émises lors de la toux, principalement au sein d’une famille ou d’une communauté. Outre les mesures de prévention (port du masque, lavage des mains…), la meilleure protection reste la vaccination :

► Elle est obligatoire chez tous les nourrissonsné le 1er janvier 2018, à partir de 2 mois. C’est la gravité potentielle de la coqueluche chez le nourrisson qui justifie de commencer la vaccination à cet âge.

► Elle est recommandé aux mamans pendant la grossesse et à chaque grossesse de préférence entre le 20ème et le 36èmesemaine après les dernières règles. Le médecin doit vérifier le statut vaccinal de la mère et envisager un rappel si nécessaire à chaque grossesse, quel que soit l’âge de la mère.

► Elle doit être pris en compte pour les personnes non vaccinés au cours des dix dernières années, et notamment pour :

  • les membres de l’entourage familial (frères et sœurs, conjoint, grands-parents, baby-sitters, etc.) d’une femme enceinte, si elle n’a pas été vaccinée pendant sa grossesse ou si elle l’a été moins d’un mois avant l’accouchement ;
  • la mère qui vient d’accoucher si elle n’a pas été vaccinée pendant la grossesse, même si elle allaite son enfant.

Les calendriers de vaccination sont les suivants :

>> Pour les nourrissons et les enfants jusqu’à 13 ans : primovaccination obligatoire à l’âge de 2 mois, 4 mois et premier rappel à 11 mois (3 doses). Ce modèle ne devrait pas être reporté. Boosters ultérieurs à 6 ans et entre 11 et 13 ans.

>> Pour les adultes :

  • Rappel à 25 ans : 1 dose de vaccin combiné contenant le vaccin coquelucheux (sauf en cas de vaccination coquelucheuse de moins de 5 ans). Si ce rappel n’a pas été effectué à 25 ans, il peut l’être à tout moment entre 26 et 40 ans.
  • A 45 et 65 ans dans un cadre professionnel uniquement : personnels soignants, dans les EHPAD, maternités, services néonatals et pédiatriques, personnels de la petite enfance dont les assistantes maternelles et personnes effectuant régulièrement du baby-sitting, étudiants en médecine et paramédicaux.
  • Rappels possibles dans le cadre de la stratégie cocooning, à faire au cas par cas.

Pour savoir si vous êtes à jour, il suffit de consulter le carnet de santé (papier ou électronique). Normalement, tous les vaccins y sont répertoriés. En cas de doute, consultez un médecin, une infirmière, une sage-femme ou un pharmacien qui pourra vérifier. Le vaccin contre la coqueluche est associé à celui contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (tétravalent), la méningite à Hib (pentavalent) et l’hépatite B (hexavalent). Il peut être prescrit et administré par un médecin, une sage-femme ou un pharmacien ou infirmier pour les personnes de plus de 11 ans. Elle est prise en charge à 65% par l’Assurance Maladie, le reste étant généralement remboursé par les mutuelles. Il est vendu sous les noms : Tetravac-acellulaire®, Infanrix Tetra®, Repevax®, Boostrixtetra®, Infanrix Quinta®, Pentavac®, Hexyon®, Infanrix Hexa®, Vaxelis®.

 
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