Entretien
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Les chiffres publiés mardi 11 juin par Santé publique France montrent une proportion toujours importante d’inactivité et de sédentarité chez les Français, et avec eux leurs effets délétères sur la santé. Martine Duclos, médecin du sport, souligne que rester assis des heures sans bouger est tout aussi nocif que le manque de sport.
Un adulte sur cinq reste assis au moins sept heures par jour ; plus d’un quart des hommes et un peu moins de la moitié des femmes ne suivent pas les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé en matière d’activité physique. Les résultats d’une nouvelle étude de Santé publique France, publiés mardi 11 juin, soulignent une tendance qui ne fait que s’accentuer ces dernières années : les Français ne bougent pas assez. Et la conséquence n’est pas seulement une prise de poids potentielle. Risque accru de mortalité prématurée, diabète, hypertension, certains cancers, maladies cardiovasculaires ou encore Alzheimer ou Parkinson… la liste des risques liés à la sédentarité et au manque d’activité physique est longue.
Comme le rappelle Libérer Pour Martine Duclos, présidente du comité scientifique de l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité, l’important n’est pas seulement de faire du sport. Une position assise quotidienne prolongée est tout aussi nocive et peut annuler les bienfaits de la course, d’une longue marche ou de longueurs de natation, même si elles sont régulières.
Que retenez-vous de la nouvelle étude de Santé publique France ?
Ces résultats ne sont pas surprenants, et encore une fois, je pense que nous sommes en dessous de la réalité puisqu’il
