Zaho de Sagazan ouvre en chant le festival Art Explora, le premier navire-musée au monde faisant escale à Marseille

Zaho de Sagazan ouvre en chant le festival Art Explora, le premier navire-musée au monde faisant escale à Marseille
Zaho de Sagazan ouvre en chant le festival Art Explora, le premier navire-musée au monde faisant escale à Marseille

Robe blanche et noire et yeux verts perçants, Zaho de Sagazan n’a eu besoin que d’une trentaine de minutes pour exciter le public marseillais. Temps fort de cette soirée inaugurale du festival Art Explora (le premier navire-musée au monde), la chanteuse au succès grandissant depuis la sortie de son premier album La Symphonie de la Foudre l’année dernière, a chanté avec ferveur et charisme captivant quelques titres dont Succion Ou Mon étranger. “J’ai 24 ans et je ne suis jamais tombé amoureux mais j’ai une énorme capacité d’imagination», plaisante-t-elle, entourée de ses deux musiciens. Un sourire aux lèvres et “ravi de chanter devant le soleil et le port», a-t-elle embarqué avec sa grande sensibilité à peine masquée par une certaine nonchalance, la foule de 500 personnes venue l’applaudir.

Le point de Tristesse Jeudi soir au sein de la joyeuse communauté intergénérationnelle qui mémorisait souvent ses textes chantés. “Les couleurs sont des émotions, je suis le peintre qui les renverse. Et certainement pas l’inverse», clame-t-elle en scrutant la scène d’un côté à l’autre, les yeux rivés sur ceux qui la regardent. “Être sensible, c’est être vivant et on ne peut jamais être trop vivant», confie l’artiste avant de lancer sa douce Symphonie de la foudre. Ce sera lors d’un dernier titre hors album que Zaho de Sagazan viendra bouleverser la soirée. “Dansez ! Peu importe à quel point nous nous en soucions, nous dansons !», un morceau électrique qu’elle a fait durer en plongeant dans la foule pour une grande déambulation un peu folle que personne ne voulait arrêter.

10 à 12 événements gratuits

Les festivités ont débuté peu avant 18 heures par une démonstration du pianiste Mourad Tsimpou. Ce jeune virtose de la commune de La Castellane (15e), auteur de deux albums et qui s’est fait connaître en 2018 suite à une vidéo devenue virale, a fait vibrer le Vieux-Port avec des mélodies classiques. Douze danseurs en tenues blanches du ballet Preljocaj ont suivi, pour une petite demi-heure de grâce sur d’autres notes classiques et envoutantes, ceux de Boléro de Ravel, sublime extrait du ballet Gravité. Les festivités se sont terminées avec la belle énergie du collectif Filles de Blédards, basé entre Paris et Marseille, et qui s’intéresse notamment à l’identité et à l’immigration.

Une soirée à l’image de la programmation marseillaise confiée à Martha Kirszenbaum, qui vibrera au nom du multiculturalisme marseillais avec 10 à 12 animations gratuites proposées quotidiennement jusqu’à la fin du festival.

 
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