Du 13 au 15 juin, le festival du cirque animé par la Verrerie d’Alès se déroule dans le quartier avec dix spectacles gratuits inspirés de l’ambiance des Jeux Olympiques.
En 2023, InCircus a dédié son édition aux femmes du monde des arts et du cirque et a réuni près de 3 000 personnes autour de ses spectacles. Cette année, tout comme son voisin Cratère Surfaces qui se tiendra peu après, le festival du cirque accueilli par la Verrerie d’Alès, centre national du cirque d’Occitanie, ne pouvait ignorer les Jeux Olympiques.
« L’art circassien nécessite un exercice corporel extrêmement inversése souvient avec amusement la directrice de la Verrerie, Sylviane Manuel. Ce sont des mondes très similaires, avec des parcours qui nécessitent souvent de la résilience et un esprit de compétition.
Rugby, basket, football… sous un autre angle
C’est donc dans cette ambiance que le festival propose, du 13 au 15 juin, dix spectacles variés, en plein air, et entièrement gratuits. Avec une majorité de performances concentrées dans l’enceinte du musée Pierre-André Benoît.
Toutefois, pour des raisons logistiques, mais aussi pour permettre au public de bénéficier des meilleures conditions, certains spectacles auront lieu en dehors du parc. A commencer par l’arrivée, certainement attendue par le staff de la Verrerie, des Basketteuses de Bamako. Cette troupe féminine malienne, dont la résidence à Alès l’année dernière a été annulée faute de visa, va enfin fouler le sol cévenol pour proposer un ballet mêlant basket, danses et chants traditionnels maliens, jeudi 13 juin au ville-stade de Brouzen. .
Au même endroit, vendredi 14 juin (20h30) et samedi 15 juin (21h), Paul Molina, également présent au festival Cratère Surfaces, donnera des performances de « football freestyle ». Comprenez une danse acrobatique avec un ballon qui, alors qu’une seule personne apparaîtra au centre du stade, occupera tout l’espace dans un ballet défiant les lois de la gravité.
Un peu plus loin, pour les fans de l’ovale, une autre curiosité sera à voir, vendredi 14 juin à 22 heures au stade Maurice Laurent, quartier Prairie. Et pour le contempler, il faudra parfois lever les yeux. Dans « Drop », spectacle de la compagnie Crazy R, le monde du rugby rencontre celui du cirque dans les airs, avec douze acrobates dont la tâche sera d’offrir un semblant de rencontre sportive au-dessus du sol. Un moment qui justifie la nécessité, pour Sylviane Manuel, de s’éloigner un peu de Rochebelle. Même si le quartier reste encore et toujours au cœur du festival, le stade Maurice Laurent permet « une jauge plus grande pour rassembler tous ceux qui souhaitent vivre ces moments d’exception. »
Le festival se clôturera par un grand bal qui proposera un large éventail de musiques, « de Mozart à Coldplay ».
Le parc PAB, l’épicentre
C’est une première dans l’histoire du festival, mais pour Sylviane Manuel, directrice de la Verrerie, “il faut tester les choses pour voir si ça marche”. Cette année, hormis quelques spectacles délocalisés, InCircus sera regroupé dans le parc du musée PAB, « au cœur même de Rochebelle », afin que les spectateurs puissent avoir un point d’ancrage bien identifiable. En marge des spectacles, tout au long du festival, le parc proposera également un bar, un food truck et même une boutique de souvenirs.
