Kamil Bouzoubaa-Grivel dévoile ses dernières recherches artistiques le 12 juin à la Maison Beau Gallery de Rabat

Kamil Bouzoubaa-Grivel dévoile ses dernières recherches artistiques le 12 juin à la Maison Beau Gallery de Rabat
Kamil Bouzoubaa-Grivel dévoile ses dernières recherches artistiques le 12 juin à la Maison Beau Gallery de Rabat

Cette technique unique, développée par l’artiste au travers d’un processus d’expérimentation approfondi, lui permet d’obtenir des noirs profonds, épais, légèrement en relief, qui réfléchissent la lumière d’une manière qui rappelle la lueur des écrans. Un procédé qui brouille les frontières entre 2D et 3D, offrant ainsi une nouvelle dimension à l’art graphique.

Cette question de la représentation du volume et de la profondeur à l’écran me fascine, et j’essaie de la contrecarrer, de la retravailler dans mes dessins.», explique Kamil Bouzoubaa-Grivel.

L’artiste développe un langage visuel distinctif, inspiré de l’écriture vectorielle, des motifs des bandes dessinées et des textiles, ainsi que de la pensée de Jean Arp selon laquelle dans l’abstraction, le noir et blanc appartiennent à la typographie et au dessin linéaire.

Ses compositions oscillent entre l’aléatoire et le programmé, mêlant les motifs géométriques des cadres aux lignes créées à la main. Ils créent ainsi une ambiguïté entre dessin numérique, impression et traçage manuel.

Quand on regarde mes dessins, on se demande s’ils ont été imprimés ou tracés à la main. Les légers reliefs et reflets que j’obtiens créent un espace oscillant entre l’écran et le papier”souligne Kamil Bouzoubaa-Grivel.

Artiste multidisciplinaire, Kamil Bouzoubaa-Grivel s’aventure également dans la pratique de la sculpture. Dans son exposition intitulée « Les jours s’allongent » à la galerie House of Beau, l’artiste présente une série de sculptures constituées de formes découpées dans des plaques de métal plates et soudées sur une structure volumique porteuse.

Intitulées « Oiseau Piment », ces sculptures intègrent un aspect presque comique : à la frontière entre figuration et abstraction, elles évoquent parfois des formes familières ou génèrent des associations d’images grotesques.

Tout comme ses dessins, les sculptures de Kamil s’inspirent des bandes dessinées abstraites et des systèmes d’écriture en général, allant de l’écriture cunéiforme aux hiéroglyphes, en passant par l’écriture maya.

L’exposition Les jours rallongent » offre l’opportunité de repousser les limites de la perception et de la représentation artistique. Au-delà de l’appréciation esthétique, nous souhaitons qu’elle exalte notre imaginaire. C’est une invitation à explorer au-delà des frontières conventionnelles de l’art, à saisir la richesse des possibilités créatives qui s’offrent à nous.», déclare Othmane Benlamine, fondateur de la galerie House of Beau.

 
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