L’alimentation et l’exercice physique peuvent éloigner le diabète

L’alimentation et l’exercice physique peuvent éloigner le diabète
L’alimentation et l’exercice physique peuvent éloigner le diabète

Parce que le diabète de type 2, dont la prévalence pourrait atteindre 750 millions de personnes dans le mondeest associée à un risque accru de décès et d’invalidité et impose un fardeau économique considérable aux sociétés du monde entier. De simples changements de mode de vie pourraient retarder cette augmentation constante de la prévalence, notamment en ralentissant le développement du diabète chez les personnes déjà intolérantes au glucose – ou prédiabète.

Cette recherche conclut que ces personnes prédiabétiques peuvent ainsi réduire, sans médicament et grâce à des mesures d’hygiène de vie, leur risque de décès et de comorbidités diabétiques à long terme et geler la progression du diabète.

Dans la plupart des cas, l’alimentation et l’exercice physique suffisent

L’étude a suivi, pendant plus de 30 ans, les résultats de santé de 540 participants prédiabétiques, répartis en 3 groupes d’intervention sur le mode de vie sur 6 ans, dont 2 groupes impliquant de suivre une alimentation saine, de faire plus d’exercice, ou les deux. L’équipe a évalué le risque de décès à long terme, d’événements cardiovasculaires (crise cardiaque, accident vasculaire cérébral ou insuffisance cardiaque) et d’autres complications du diabète de chaque groupe. L’analyse révèle que :

  • la combinaison d’une alimentation saine et d’une activité physique aide à bloquer la transition du prédiabète au diabète ;

  • les participants prédiabétiques qui sont restés sans diabète pendant au moins 4 ans après leur diagnostic initial de prédiabète présentaient un risque de décès et d’événements cardiovasculaires significativement réduit par rapport à ceux qui avaient développé un diabète plus tôt, ce qui n’est pas surprenant ;
  • cet effet protecteur n’est pas observé chez les participants qui sont restés indemnes de diabète pendant une période inférieure à ce « seuil de quatre ans ».

En conclusionl’analyse suggère que ces 2 mesures d’hygiène de vie peuvent retarder la transition du prédiabète au diabète et que d’autant plus un patient prédiabétique réussit à retarder le développement du diabète, meilleurs sont ses résultats sur la santé à long terme. Ainsi, 4 ans de maintien du stade prédiabétique peuvent apporter des bénéfices tout au long de la vie.

Les médecins doivent donc inciter leurs patients prédiabétiques à opter très tôt pour un mode de vie sain, en leur expliquant les bénéfices à vie liés au report le plus tard possible du développement du diabète…et ses comorbidités.

Santé

 
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