Les personnes contaminées résident “dans le même foyer qu’une personne testée positive peu après un séjour dans plusieurs pays africains”, précise l’OMS, qui souligne que ces cas sont “les premiers transmis localement en Europe, et même les premiers hors d’Afrique” depuis août. 2024. A cette date, l’organisation avait relevé son niveau d’alerte face à la résurgence des cas de Mpox en Afrique.
Renforcer la surveillance
Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, a déclaré dans un communiqué que même si « le risque global pour la population du Royaume-Uni et de la région reste faible », la transmission locale de la variante clade 1b de Mpox nécessite un renforcement de la surveillance. Les autorités sanitaires sont invitées à intensifier leurs systèmes de surveillance et à se préparer à une recherche rapide des contacts pour les cas suspects et confirmés.
Autres cas potentiels
Actuellement, les deux personnes infectées sont soignées aux hôpitaux Guy’s et St Thomas de Londres, selon l’Agence britannique de sécurité sanitaire, qui n’exclut pas l’apparition de nouveaux cas dans le même foyer. Cette infection fait suite à un premier cas détecté à Londres une semaine plus tôt, alors que d’autres cas avaient été recensés en Allemagne, en Suède et dans plusieurs pays asiatiques.
L’épidémie toujours active en Afrique
La variole du singe, anciennement connue sous le nom de variole du singe, est une maladie virale zoonotique qui peut se transmettre entre humains et provoquer de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. L’épidémie, active en Afrique depuis plusieurs mois, touche particulièrement la République démocratique du Congo (RDC), le Burundi et le Nigeria.
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