Coquaholy se montre le plus fort dans le quinté du 3 juin 2024 à Vichy

Coquaholy se montre le plus fort dans le quinté du 3 juin 2024 à Vichy
Coquaholy se montre le plus fort dans le quinté du 3 juin 2024 à Vichy

Disputé sur la longue distance de 3 525 mètres, ce premier grand rendez-vous de la saison de trot de Vichy a permis au pensionnaire d’Erik Bondo, Coquaholy, pour remporter le prix, après un grand combat final. Vainqueur dès sa première sortie pour son nouvel entraîneur, le fils d’Orlando Vici, déferré comme dernier, s’est montré pugnace pour dominer au terme d’un beau combat Hymne du Gers. Ramené dans la voiture à deux, puis le nez au vent pour aborder les derniers mille mètres, le protégé d’Erik Bondo, aux prises avec trois rivaux à mi-ligne droite, semble dominé, mais sprinte ensuite fort pour arracher le succès. “J’ai fait une bonne course, en étant caché pendant les deux mille premiers mètres, puis un peu nez au vent ensuite, mais sans chercher à accélérer. Nicolas (Bazire) a fait un super parcours derrière moi. A mi-ligne droite, il a pris la tête, mais j’ai quand même dû utiliser les bouchons d’oreilles. Quand on tire sur les ficelles, il tombe sur le ventre. Il a une belle carrière devant lui. Aujourd’hui, face à des chevaux plus âgés, habitués au combat, il a montré ses capacités. Il sera probablement conservé pour cet hiver. C’est une belle victoire avec un bon cheval. a déclaré son chauffeur, Gabriele Gelormini. Dominé de justesse au terme d’une belle bataille finale, Hymne du Gers a donné satisfaction à Nicolas Bazire : «J’y ai cru à mi-ligne droite, mais Gaby avait gardé un petit quelque chose. Le mien n’est pas le plus courageux. Courir en province lui redonne le moral, ça change de Vincennes.» Troisième, Horace du Goutier réalise également une performance stellaire. “Je crois que j’ai été battu par les deux chevaux de la course, partis au premier poteau. Il redonne de la valeur», a souligné son chauffeur, Hugues Monthulé. Excellent en courant de fer, ayant créé une illusion en mi-ligne droite, Homme Ister a laissé Jonathan Cuoq avec des regrets : «Il fut finalement dominé par des chevaux non ferrés. Je crois qu’il aurait pu gagner pieds nus.

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