A Toulouse, le festival « Le Nouveau Printemps » tient ses promesses grâce à Alain Guiraudie – Épisode 1/2 – .

A Toulouse, le festival « Le Nouveau Printemps » tient ses promesses grâce à Alain Guiraudie – Épisode 1/2 – .
A Toulouse, le festival « Le Nouveau Printemps » tient ses promesses grâce à Alain Guiraudie – Épisode 1/2 – .

Après nous avoir fait découvrir les coulisses de la préparation de La Nuit Blanche qui s’est tenue à Paris ce week-end, Marie Sorbier continue son Grand Tour en nous emmenant à Toulouse en Haute-Garonne pour nous faire découvrir différentes installations et œuvres présentées dans le cadre de Nouveau Printemps. . Le festival, dédié à l’art contemporain, expose pour sa deuxième édition une vingtaine d’artistes dans différents lieux du quartier Saint-Etienne et du quartier des Carmes, au centre-ville de Toulouse pendant tout le mois de juin. . Et c’est le réalisateur et scénariste Alain Guiraudie qui a été choisi cette année pour programmer l’événement.

L’objectif de ce Nouveau Printemps est multiple : il permet à la fois de soutenir la nouvelle création, d’aborder des sujets d’actualité et de créer, à travers l’art, une réflexion sur les grands enjeux contemporains. Mais cela rend également l’art contemporain plus accessible et lui assure une visibilité auprès d’un public plus large, qui n’est pas uniquement composé de fins connaisseurs. Et c’est pour cette raison que le festival invite chaque année un artiste associé issu d’une discipline extérieure à faire la programmation et choisir les œuvres présentées. L’objectif est ainsi d’assurer une hétérogénéité, une diversité d’approches et de construire un festival d’art contemporain à travers le regard de personnes qui ne sont pas forcément des spécialistes du genre, ce qui le rend moins élitiste, comme l’explique Alain. Guiraudie : « Je dois avouer que j’ai encore beaucoup hésité car l’art contemporain fait peur, on se sent toujours un peu loin de tout ça, pas forcément légitime, on a toujours l’impression de ne pas y savoir grand chose. Eh bien, il s’avère que c’est exactement ce qui a plu aux organisateurs ; avoir un regard un peu original sur tout ça (…) Ça m’a excité de découvrir un nouveau monde, de rencontrer des gens. , de rencontrer des artistes et de me poser cette question : à quoi sert l’art ? A quoi sert cette chose inutile qui nous est si nécessaire ?

Le Grand Tour Écoute plus tard

En lisant écouter 10 minutes

Dans cet épisode, Marie Sorbier nous emmène dans différents espaces toulousains pour découvrir plusieurs œuvres présentées dans cette deuxième édition du Nouveau Printemps. La première est une installation vidéo créée par les artistes June Balthazard et Pierre Pauze. Titré massel’œuvre mêle réalité et science-fiction en interrogeant de manière poétique et philosophique l’habitabilité du monde. La seconde s’appelle Formes de résistance et prend place au sein du Monument à la Gloire de la Résistance. Créée par l’artiste espagnol Pablo Valbuena, cette installation qui allie lumière et son interroge les différentes formes de résistance en action aujourd’hui. Enfin, la dernière œuvre présentée dans cet épisode est celle du duo d’artistes Mazaccio & Drowilal qui proposent notamment dans le cadre de leur projet Paparazziune série de photos de stars prises à leur insu et imprimées en taille réelle dans le Jardin Royal.

Musique de l’épisode :

  • masseJuin Balthazard et Pierre Pauze
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV il est d’ailleurs presque aussi bien noté que Mad Max Furiosa et Dune 2 ! – .
NEXT un artiste franco-luxembourgeois mis en examen