des radiologues surpris par les recommandations

des radiologues surpris par les recommandations
des radiologues surpris par les recommandations

Le fait que le dépistage systématique du cancer du sein avant 50 ans soit jugé inutile par le Groupe d’étude sur les soins de santé préventifs surprend les radiologues québécois; ils y voient un déficit de crédibilité.

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“Cela va à l’encontre de la littérature de ces dernières années, mais aussi de toutes les recommandations des sociétés savantes du reste de l’Occident, je veux dire de l’Europe, je veux dire des États-Unis”, a déclaré le Dr.r Grégoire Bernèche, président de l’Association des radiologues du Québec.

M. Bernèche déplore l’absence de radiologues à l’étude et à la préparation du rapport.

“Nous avons du mal à prendre ce rapport au sérieux, nous pensons qu’il y a un déficit de crédibilité, notamment parce qu’il va à l’encontre de la science”, a-t-il poursuivi. ‘émission Le bilan.

Selon le Groupe de travail canadien sur les soins de santé préventifs, un dépistage systématique avant 50 ans entraînerait des faux positifs et des surdiagnostics.

Le Dr Bernèche est d’accord sur ce point. “Les patientes plus jeunes ont des seins plus denses, qui contiennent plus de glandes et seront donc plus déroutants pour la lecture radiologique.”

Toutefois, M. Bernèche dit préférer le stress généré par les faux positifs pour sauver des vies plutôt que de “jeter l’éponge pour éviter l’anxiété”, rappelant que le dépistage est à la discrétion de chaque femme, donc sans engagement.

Le rapport considère également qu’aucune étude comparative sur les bénéfices en matière de survie n’a été réalisée, ce que réfute le président de l’Association.

« Ce n’est pas ce que nous plaidons parce que ce n’est pas non plus ce que nous vivons. […] Je pense qu’il y a eu des préjugés dont ils ont été victimes qui nous dérangent et en même temps, c’est quelque chose qui envoie un message assez délétère à la population”, a-t-il clamé.

Selon lui, le Collège des médecins encourage depuis plusieurs années les femmes âgées de 40 à 49 ans à se faire dépister.

“La différence est qu’il n’y a pas de programme de dépistage systématique dans lequel les patients âgés de 40 à 49 ans reçoivent des lettres, actuellement c’est seulement de 50 à 74 ans, mais ces patients de 40 à 49 ans représentent 17% des cas de cancer au Canada”, » argumenta-t-il.

« En 2024, le meilleur traitement contre le cancer est la détection précoce », a-t-il ajouté.

Âge recommandé pour les dépistages selon les provinces :

  • À partir de 40 ans : Colombie-Britannique, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Yukon
  • Passera de 50 à 40 ans cette année : Ontario et Nouveau-Brunswick
  • À partir de 45 ans : Alberta et Territoires du Nord-Ouest
  • À partir de 50 ans : Québec, Manitoba et Terre-Neuve
 
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