LETTRE EXCLUSIVE AUX ABONNÉS – Le Lucky Luke des échecs, premier champion du monde indien de l’histoire, avec l’air de ne pas y toucher, a détecté les combinaisons en un clin d’œil. Un véritable phénomène.
Il a dessiné, et dessine encore, ses armes combinatoires plus vite que son ombre. Viswanathan Anand, le premier champion indien de l’histoire, épate le monde des échecs depuis 1991, lorsqu’il a battu Kasparov pour la première fois au tournoi de Tilburg. Dans son Sicilien préféré, l’Ogre de Bakou avait succombé aux escarmouches d’un jeune homme de 21 ans à l’allure timide, qui semblait jouer ses coups avec nonchalance mais toujours à la vitesse de l’éclair.
Au début de sa carrière, cette capacité à utiliser moins d’une heure de réflexion – parfois même à peine 15 minutes -, dans les jeux classiques, où à l’époque 2 heures et demie étaient allouées pour 40 coups, intriguait les observateurs. .
Comment celui que l’on a commencé à surnommer affectueusement Vishy a-t-il réussi à maîtriser les complications sans montrer, par ailleurs, le moindre effort de concentration ? Le secret du Lucky Luke des échecs réside peut-être dans son attitude cool, apparemment dénuée de toute agressivité…
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