Appartenant à la famille des fruits jaunes, la pêche, le brugnon et la nectarine font partie des fruits les plus appréciés des Français. Bien qu’ils tirent ce nom de leur chair jaune orangé, il existe plusieurs variétés à chair blanche. Consommés crus en quartiers ou cuits, ces fruits s’accordent très bien avec une volaille ou avec une boule de glace vanille, qui rappelle la recette de la pêche melba. Cependant, si leur goût sucré fait l’unanimité, pouvoir faire la différence entre ces trois fruits peut s’avérer complexe, et cela commence dès leur origine.
Dans l’imaginaire collectif, le brugnon est né du croisement d’une pêche et d’une prune, tandis que la nectarine serait née de l’association d’une pêche et d’une pomme. Ces croyances sont erronées. D’ailleurs, pêche, nectarine et nectarine proviennent toutes du même arbre : Prunus persica. Si ce terme correspond au nom latin du pêcher, l’arbre a longtemps été surnommé le « pommier persan ». Cela a alimenté la confusion du croisement entre une pêche et une pomme. Le pêcher a été introduit en Europe au XVIe siècle et les premières variations fruitières sont apparues un siècle plus tard. Plus surprenant encore : un même arbre peut produire des pêches sur certaines branches et des nectarines sur d’autres.
Puisqu’ils poussent sur le même arbre, les trois fruits peuvent être difficiles à distinguer. Pour savoir quel fruit jaune est le bon, le premier réflexe est de regarder son apparence. Si il (…)
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